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Accueil > Services bancaires > Banque au quotidien > Alain Falys (Yoyo Wallet) : “Yoyo Wallet va aider Starling Bank à enrichir ses relevés bancaires”

Alain Falys (Yoyo Wallet) : “Yoyo Wallet va aider Starling Bank à enrichir ses relevés bancaires”

Lancée en 2013 au Royaume-Uni, l’application de paiement mobile en magasin Yoyo Wallet a connu un tournant en 2017. Elle a intégré l’enseigne Caffè Nero à son réseau de commerçants et s’est alliée à un premier acteur bancaire, Starling Bank. Le Français Alain Falys, président de Yoyo Wallet, décrit comment la solution récupère et exploite les données de paiement pour le compte de ses clients commerçants et banques.

Par Aude Fredouelle. Publié le 16 février 2018 à 12h52 - Mis à jour le 28 janvier 2025 à 16h01
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Comment fonctionne Yoyo Wallet ?

Yoyo Wallet est une application qui ne se contente pas de proposer du paiement mobile mais qui capte aussi toutes les données du panier au moment du paiement dans un point de vente, pour pouvoir mettre en place des offres de fidélisation. Plusieurs commerçants coexistent sur l’application, dans un seul wallet, mais chacun a son système de fidélité. L’utilisateur alimente le wallet avec sa carte bancaire et paye à la caisse en scannant un QR code.

Nous avons commencé à créer un réseau en ciblant les restaurants d’universités et d’entreprises. Aujourd’hui, nous comptons environ 1 500 partenaires de ce type  au Royaume-Uni. Mais depuis, nous avons aussi élargi ce réseau à 1 000 points de vente retail… dont 650 chez Caffe Nero, notre plus gros client.  Nous avons également signé des accords avec Easy Coffee, Planet Organic…

Comment le commerçant peut-il intégrer Yoyo Wallet ?

Nous sommes intégrés via une API (interface de programmation applicative, ndlr) dans une trentaine de solutions POS [point de vente, ndlr], dont Oracle. Nous visons de grandes chaînes qui recourent à ces solutions et qui n’auront donc besoin d’aucune intégration pour rejoindre notre réseau.

Comment les commerçants peuvent-ils utiliser votre outil pour améliorer leur marketing ?

A chaque paiement, nous savons exactement ce que le client a acheté. Nous pouvons donner des indications au commerçant sur son stock, mais nous l’aidons surtout à identifier ses clients, à savoir ce qu’ils achètent et à mettre en place des campagnes ciblées avec des outils de notification. Sur la plateforme “Yoyo Engage”, les enseignent peuvent paramétrer les campagnes. Par exemple, notre partenaire HOP Vietnamese enregistrait de faibles ventes le mardi et a lancé une offre pour gagner le double de points de fidélité ce jour-ci. Résultats : une hausse des revenus de 61%, du nombre de clients de 85% et du nombre de transactions de 51%.

Caffè Nero utilise Yoyo pour lancer de nouveaux produits ou des concours et nous avons aussi créé leur propre application de fidélité. Quand Caffè Nero a doublé les points de fidélité sur une boisson donnée pendant une semaine sur Yoyo, la chaîne a enregistré une hausse des ventes de 215% sur ce produit.

Des marques peuvent aussi nous approcher pour des campagnes publicitaires. Par exemple, Coca-Cola a utilisé Yoyo pour lancer un nouvel Oasis dans les universités en offrant des coupons permettant de le goûter gratuitement. Les coupons distribués sur Yoyo ont été 25 fois plus utilisés que les coupons papiers distribués traditionnellement. Autre avantage : nous connaissons le profil des consommateurs.

Vous avez noué un partenariat d’intégration avec Starling Bank. Comment cela fonctionne ?

Avec Starling, nous lions complètement le paiement à la fidélité. Une fois que le client Starling a connecté son compte sur l’application Yoyo, tous les paiements effectués avec sa carte Starling chez l’un de nos commerçants partenaires lui font gagner des points de fidélité. Il n’a même pas besoin de payer avec l’application Yoyo, sauf quand il veut utiliser ses points.

Mais l’intégration va aller encore plus loin. Quand un client Starling enrôlé sur Yoyo effectue un paiement chez un commerçant partenaire, nous avons accès aux données du panier, alors que Starling non. Nous allons donc permettre à la banque d’enrichir les données de ses relevés bancaires en lui donnant accès aux informations du panier. Cette évolution  sera finalisée ce trimestre avec Starling.

Allez-vous signer d’autres partenariats avec des banques  ?

Nous sommes en discussions avec trois grandes banques britanniques. Nous pourrons signer des accords très différents d’une banque à l’autre. Certaines veulent juste enrichir leurs relevés bancaires avec nos données et d’autres souhaitent intégrer Yoyo directement dans leur application.

Quel est votre business model ?

Les commerçants ou les banques s’acquittent d’une licence pour la plateforme SaaS ainsi que d’un coût par transaction. Ce sont des transactions premiums parce qu’on identifie le client au moment du paiement.

Allez-vous utiliser les API liées à la DSP2 pour récupérer les données de transactions et les ajouter aux données détaillées des commerçants partenaires ?

Avec l’open banking, nous pourrons en effet récupérer toutes les transactions bancaires du client avec son accord et visualiser les commerces dans lesquels il se rend. Cela va nous aider à étendre notre réseau de commerçants, car nous pourrons leur dire “tant de vos clients sont enrôlés chez Yoyo, rejoignez notre réseau et nous pourrons vous donner accès à eux”. Au Royaume-Uni, toutes les banques proposeront la même API, ce qui va simplifier les choses. Nous faisons partie de l’Open Banking Working Group et nous serons l’un des premiers AISP [fournisseur de service d’informations sur les comptes, ndlr] agréés par la FCA [actuellement, Yoyo détient l’agrément e-money, ndlr].

Sur quelle croissance de votre réseau de commerçants misez-vous ?

D’ici la fin de l’année, nous voulons compter dans notre réseau 30 à 50% des plus grandes chaînes de commerces au Royaume-Uni. Plusieurs grands distributeurs sont en passe de signer. Le fait d’avoir conclu un accord avec Caffè Nero nous aide à accélérer. Et nous pouvons aussi compter sur la croissance organique des comptes actuels.

“56% des utilisateurs utilisent Yoyo plus de 10 fois par mois et un tiers tous les jours”
Alain Falys
CEO de Yoyo Wallet

Combien d’utilisateurs comptez-vous ?

Nous avons enregistré 750 000 téléchargements et nous revendiquons un peu plus de 400 000 utilisateurs actifs chaque mois. 56% des utilisateurs utilisent Yoyo plus de 10 fois par mois et un tiers d’entre eux l’utilisent tous les jours. La plupart ont entre 25 et 40 ans et environ 50% de nos utilisateurs actuels viennent des réseaux d’universités et entreprises (parmi lesquelles JP Morgan, HP, Visa…).

Nous avons passé le cap des deux millions de transactions par mois, pour un montant moyen d’environ 5 euros par transaction. L’objectif est de multiplier nos volumes par cinq d’ici la fin de l’année.
Du côté des commerçants partenaires, je peux dévoiler que Yoyo représente 9% des volumes de paiement de Caffè Nero au Royaume-Uni. Dans les universités, on monte à 30 ou 40% et dans les restaurants d’entreprises à 60 voire 70% des volumes.

Utilisez-vous la géolocalisation pour cibler les campagnes ?

Non car les études montrent que ce n’est pas ce que veut le client : c’est trop intrusif.

En quoi consiste votre stratégie d’acquisition ?

Notre budget marketing est quasi-nul. Nous travaillons sur l’acquisition de commerçants partenaires et ensuite ce sont eux qui promeuvent Yoyo Wallet. Parmi les 60 collaborateurs de l’équipe, une dizaine sont dédiés à cette tâche.

Planifiez-vous déjà votre expansion internationale ? Dans quels pays ?

Nous sommes déjà présents à l’international grâce à certains de nos partenaires, comme Caffè Nero, mais nous allons accélérer. Dans certains pays, comme en Allemagne, nous nous lancerons avec une stratégie similaire à celle du Royaume-Uni. Dans d’autres, comme en Espagne, où quelques banques acquéreurs se partagent le marché des commerçants, nous nous appuierons sur des partenariats avec elles. La France n’est pas encore dans notre ligne de mire mais à terme, l’ambition est paneuropéenne.

Quel chiffre d’affaires enregistrez-vous ? Êtes-vous rentable ?

Nous ne communiquons pas notre chiffre d’affaires mais nous l’avons multiplié par quatre en 2017 et nous espérons le multiplier par 3 environ cette année.
Nous ne sommes pas rentables mais nous enregistrons des marges brutes importantes. Il est important de le souligner car nous sommes souvent comparés à d’autres fintech, comme les néo-banques, qui enregistrent des marges brutes négatives. Nous espérons être rentable début 2020.

Aude Fredouelle
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