Accueil > Financement > Crowdfunding immobilier : l’AMF questionne la comptabilisation des retards Crowdfunding immobilier : l’AMF questionne la comptabilisation des retards Par Antoine Duroyon. Publié le 20 janvier 2025 à 17h38 - Mis à jour le 20 janvier 2025 à 17h38 Ressources Dans une étude sur le marché du financement participatif immobilier en France qu’elle vient de publier, l’Autorité des marchés financiers (AMF) souligne que les statistiques présentées par les plateformes ne reflètent pas fidèlement les difficultés rencontrées. Ces données n’incluent pas les projets in fine clôturés après un retard – même important – dans la mesure où ils entrent dans une catégorie dite “remboursés intégralement”. Ainsi, pour l’année 2019, la part des projets “remboursés intégralement” s’élève à 77,5 %. En réalité, note l’AMF, “seuls 32,5 % des investissements en nominal total financé en 2019, n’ont pas subi de retard“. La conclusion est similaire pour les années 2020 et 2021. Si le régulateur reconnaît que ces difficultés n’engendrent pas de pertes en capital, “un retard de remboursement entraîne une immobilisation prolongée du capital, ce qui peut poser des problèmes de liquidité“. À noter : Dans cette étude, qui porte sur les dix premiers acteurs du marché, l’AMF relève également une présentation commerciale sur les taux de défaut, qui donne “une perception erronée des risques” et crée “une vision trop optimiste”. L’Autorité rappelle la dynamique très porteuse du crowdfunding immobilier jusqu’en 2023 et souligne qu’une perte définitive ne peut être enregistrée que plusieurs années après le financement du projet. Antoine Duroyon crowdfunding immobilier Besoin d’informations complémentaires ? Contactez le service d’études à la demande de mind