Yomoni cible la gestion privée avec son offre Yomoni Society 

Si Yomoni est d’abord associé au primo-épargnant, le gérant digital a aujourd’hui décidé de s’intéresser également à ses clients possédant un patrimoine plus important et aux besoins spécifiques, voire complexes. En effet, 20 % des clients de Yomini détiennent un patrimoine financier d’environ 250 000 euros. Avec Yomoni Society, le gérant d’épargne en ligne souhaite apporter une analyse “plus fine” de leur patrimoine, au travers d’un benchmark adapté à leur profil. Yomoni proposera ainsi un plan d’action personnalisé en 24 heures, quitte à les orienter vers d’autres experts métier, tels que des fiscalistes, si cela s’avère adapté.

La gestion privée “en pleine ébullition”

 Baptisé Y-360°, le programme s’adresse à trois types de profil : les entrepreneurs, les professions libérales et les cadres supérieurs. “Les premiers clients avec qui nous avons bâti l’offre Yomoni Society sont arrivés l’été dernier et nous avons accéléré nos tests durant les 3 derniers mois . Ce service permet entre autres choses aux entrepreneurs ou business angels une diversification de leur portefeuille via des ETFs en parallèle d’investissements non cotés, une gestion consolidée par le transfert d’un compte-titre ou d’un PEA incluant des titres non cotés avec la mise en place d’un mandat de gestion Yomoni”, explique Sébastien d’Ornano, président de Yomoni. L’offre Yomoni Society est également accessible aux personnes morales grâce à une ouverture de compte simplifiée pour les holdings personnelles afin d’optimiser au meilleur coût la gestion de leur trésorerie.

Pour le président de Yomoni, “la gestion privée est en pleine ébullition. Le conseil financier dans les réseaux bancaires sont victimes de plusieurs biais. Ils s’intéressent beaucoup trop à ce que l’investissement de leurs clients peut leur rapporter, subissent des biais d’analyse, connaissance domestique ou travers psychologique, et ont des frais cumulés qui peuvent s’élever jusqu’à 3,5 % de frais par an. Les clients ayant moins de 500 000 euros de patrimoine ont du mal à être correctement servis et positionnés par les acteurs traditionnels. Au-delà d’une offre 100% digitale, chez Yomoni, nous avons deux conseillers issus de la gestion privée et nous formons d’autres conseillers. L’accompagnement se fait au téléphone ou en rendez-vous physique, selon le client. En utilisant nos algorithmes et la pédagogie des conseillers, nous souhaitons offrir un diagnostic objectif et cela au même prix que l’offre actuelle (1,6 % de frais par an, ndlr)”.

Le point d’équilibre visé d’ici à la fin 2019

Yomoni, dont le business model en BtoC continue de se développer, a signé 7500 mandats à ce jour et affiche 70 millions d’encours sous gestion contre 44 millions à la fin du mois de décembre 2017. 30% des nouveaux clients viennent à la suite d’une recommandation ou d’un parrainage. Le service, qui a aujourd’hui 3 ans, espère atteindre son point d’équilibre estimé à quelque 350 millions d’euros d’encours sous gestion d’ici à la fin 2019 et mise toujours autant sur le conseil. “Le conseil indépendant et objectif sans vente de produit associé est un pari sur le moyen-long terme qui fonctionne. Nous avons un retour sur investissement long mais stable. Les clients en assurance vie en ligne restent en moyenne douze ans”, assure Sébastien d’Ornano.