Accueil > Financement > Finance alternative > Société Générale rachète la plateforme de crowdlending Lumo Société Générale rachète la plateforme de crowdlending Lumo Par Aude Fredouelle. Publié le 21 juin 2018 à 15h31 - Mis à jour le 21 juin 2018 à 15h31 Ressources Société Générale a annoncé le 21 juin l’acquisition de la plateforme de crowdlending en obligations et minibons dédiée aux énergies renouvelables Lumo. Le montant et les détails de l’opération n’ont pas été précisés. Alexandre Raguet, président et co-fondateur de Lumo, conserve ses fonctions. Créée en 2012, la start-up permet aux particuliers et entreprises de financer des projets d’énergies renouvelables en France. Elle revendique avoir collecté des fonds auprès “de milliers d’investisseurs particuliers” (plus de 5 000 selon le dernier pointage de la société) au profit d’une quarantaine de projets pour un montant cumulé d’environ 5 millions d’euros. Avec ce rachat, Société Générale “renforce sa capacité à servir ses grands clients énergéticiens en leur proposant une solution de recours au financement participatif pour le développement de leurs projets, comme le requiert le Plan de Libération des Energies Renouvelables du gouvernement français dans le cadre du Plan Climat”, indique la banque. Société Générale se targue d’avoir été la première banque française à racheter une fintech avec l’acquisition de l’agrégateur Fiduceo (via sa filiale Boursorama), en 2015. Mais depuis, le groupe n’avait réalisé aucun autre rachat, alors même que ses concurrentes en ont repris plusieurs (Leetchi et Pumpkin par Crédit Mutuel Arkéa, Compte Nickel et Gambit par BNP Paribas, Fidor, Depopass, e-Cotiz ou encore Dalenys par BPCE, KissKissBankBank et Goodeed par la Banque Postale…). “On se pose la question de l’acquisition si l’activité de la start-up nous semble critique pour notre activité et notre lecture de la criticité est assez restrictive, nous expliquait Aymeril Hoang, alors directeur de l’innovation, en avril 2017. Il faut que cela corresponde à un besoin opérationnel clair, pleinement qualifié en interne et aussi que cela soit critique en termes de “time to market” et du travail qui serait demandé en interne pour arriver au même résultat.” Aude Fredouelle acquisitioncrowdfundingcrowdlending Besoin d’informations complémentaires ? Contactez le service d’études à la demande de mind À lire Comment Lumo cherche à valoriser l’impact extra-financier des investissements Lumo lève 400 000 euros et s'installe à Bordeaux