Accueil > Assurance > Une majorité de dirigeants d’entreprise redoute les troubles à l’ordre public Une majorité de dirigeants d’entreprise redoute les troubles à l’ordre public Par Antoine Duroyon. Publié le 11 avril 2025 à 16h22 - Mis à jour le 23 avril 2025 à 16h17 Ressources Selon une enquête d’Allianz Commercial, l’impact des troubles à l’ordre public et des émeutes constitue la première source de préoccupation pour 51 % des dirigeants d’entreprises interrogés sur les risques politiques et la violence. Il devance le risque de guerre (48 %), la perturbation de la chaîne d’approvisionnement (41 %), ainsi que les actes de terrorisme et de sabotage (40 %). Cette crainte est notamment exprimée en Colombie, en France (à hauteur de 80 %), en Afrique du Sud, au Royaume-Uni et aux États-Unis. On dénombre plus de 800 mouvements de protestation anti-gouvernementaux depuis 2017 dans plus de 150 pays, dont plus de 160 événements pour la seule année 2024, selon le Carnegie Endowment Global Protest Tracker. De l’avis des assureurs, ce péril a vu sa fréquence et sa gravité augmenter au cours des six dernières années. L’étude cite, par exemple, le cas des manifestations et des émeutes en Nouvelle-Calédonie, qui “ont causé au moins 13 décès, la déclaration de l’état d’urgence, le déploiement de l’armée française, le blocage du réseau social TikTok et des pertes pour le secteur de l’assurance estimées à plus d’un milliard de dollars à ce jour“. À noter : Dans une autre étude publiée par Armis, 82 % des décideurs informatiques français craignent l’impact d’une cyberguerre sur leur organisation. La Russie, la Chine et la Corée du Nord sont citées comme les principales menaces en matière de cybersécurité. Antoine Duroyon indicateurrisques politiques Besoin d’informations complémentaires ? Contactez le service d’études à la demande de mind