Accueil > Financement > Finance alternative > Affacturage : Urica en liquidation judiciaire à la suite d’une fraude Affacturage : Urica en liquidation judiciaire à la suite d’une fraude La plateforme d'affacturage en ligne évoque une fraude importante sur le marché français dont elle a été victime début 2018. Par Antoine Duroyon. Publié le 26 juillet 2018 à 15h18 - Mis à jour le 26 juillet 2018 à 15h18 Ressources Urica, concurrent de Finexkap et Edebex sur le marché de l’affacturage en ligne, a demandé l’ouverture d’une procédure de liquidation judiciaire à compter du 20 juillet 2018, a fait savoir Lindsay Whitelaw, fondateur et président de la plateforme immatriculée en Ecosse, dans un bref message publié sur le site internet. “Urica a subi en début d’année une fraude importante sur le marché français et a tout mis en œuvre afin de faire face à cette situation. Malgré nos efforts, étant une petite structure en plein développement nous avons fortement été impacté par ces évènements, davantage que les autres établissements financiers également touchés. En outre, les tentatives de levées de fonds afin d’assurer la poursuite de nos activités se sont malheureusement montrées infructueuses“, explique Lindsay Whitelaw, qui a également fondé la société d’investissement Artemis, actionnaire d’Urica via son fonds Artemis Alpha Trust. Dans un document réglementaire, le fonds a indiqué avoir déprécié en totalité sa participation dans Urica, entraînant une diminution de la valeur liquidative (NAV) de 2,2%. Comme le souligne la presse britannique, cela représente une perte de 3,4 millions de livres compte tenu d’une valeur liquidative de 172 millions de livres. Les autres actionnaires incluent la British Business Bank et l’assureur Royal Sun Alliance. Comme son confrère Edebex, Urica ne réclamait ni caution ni garantie. La société, active sur le marché britannique dès janvier 2015, s’était associée en 2016 à Euler Hermes pour lancer en France une nouvelle solution de financement en ligne basée sur la cession de créances commerciales. L’activité était dirigée par Patrice Coulon, un ancien de GE Capital, qui a quitté ses fonctions début juillet. Selon les derniers comptes annuels publiés (clos à fin mars 2017), Urica affichait à cette époque un passif de 7 millions de livres. Antoine Duroyon affacturagefraude Besoin d’informations complémentaires ? Contactez le service d’études à la demande de mind