La solution anti-fraude Ravelin se valorise 35 millions de livres dans un tour de table mené par BlackFin

Comme mind Fintech le révélait en exclusivité le 3 septembre dernier, la solution britannique de prévention de la fraude Ravelin a confirmé le 11 septembre avoir ouvert son capital à BlackFin Capital Partners au cours d’un tour de table en Série B de 8 millions de livres (soit 9 millions d’euros). Selon notre analyse de documents réglementaires, BlackFin a injecté 4,8 millions de livres dans la société, aux côtés des investisseurs historiques Passion Capital (1,38 million), Playfair Capital (0,77 million), Amadeus Capital (0,60 million) et Heyford Trust (0,41 million). Sur la base de cette dernière levée, l’opération valorise Ravelin près de 35 millions de livres post-money (soit 39 millions d’euros) et BlackFin détient désormais 13,8% du capital de la société, derrière Passion Capital (23,9%) mais devant PlayFair (11%), Amadeus (8,6%), Heyford Trust (5,9%) et Revolutionary (ad)Ventures (5,1%). 

Les fonds levés permettront à la société de financer son expansion internationale, notamment en ouvrant un bureau sur la côte est des Etats-Unis, a indiqué son CEO Martin Sweeney à Techcrunch. Lancé en 2016, Ravelin édite un logiciel de détection de la fraude lors d’achats en ligne, basé sur des techniques de machine-learning. La société visait dans un premier temps les plateformes de l’économie à la demande, mais elle propose aussi sa solution aux e-commerçants et a récemment lancé un produit destiné aux PSP (payment service providers). Parmi ses clients : Deliveroo, Urbanmassage, Just Eat ou encore Mytaxi. Créée en 2014, la start-up avait déjà levé 4,3 millions de livres avant ce tour de table et a été accompagnée par les accélérateurs Techstars et Barclays Accelerator.

BlackFin, qui a clôturé cet été son fonds BlackFin Tech 1 à hauteur de 180 millions d’euros, avait déjà investi fin 2017 dans la solution britannique de lutte contre la fraude destinée aux assureurs FRISS. Lire notre dossier : comment les assureurs industrialisent la lutte contre la fraude grâce à l’IA.