Accueil > Investissement > Structures d'investissement > Les fintech allemandes spécialistes des paiements attirent peu d’investisseurs Les fintech allemandes spécialistes des paiements attirent peu d’investisseurs Selon la dernière étude de comdirect et Barkow Consulting, les fintech allemandes n'ont jamais été aussi soutenues par le capital-risque, qui montre une appétence particulière pour les start-up spécialisées dans le financement. Par . Publié le 25 octobre 2018 à 14h42 - Mis à jour le 25 octobre 2018 à 14h42 Ressources 2018 s’annonce déjà comme une année record pour la fintech allemande. A fin septembre, le pays comptait 793 start-up actives dans le secteur financier, selon la dernière étude réalisée par comdirect et Barkow Consulting. Celles-ci ont déjà levé 778 millions d’euros sur les neuf premiers mois de l’année auprès des fonds de capital-risque, soit davantage que sur l’ensemble de l’année 2017, pendant laquelle les fintechs avaient collecté 713 millions d’euros. Les montants levés sont deux fois plus importants qu’en France. Selon l’étude “Pulse of Fintech France” de KPMG, les fintechs françaises ont levé 218 millions d’euros au premier semestre 2018, et 328 millions en 2017. “Le volume toujours élevé du capital-risque indique que la scène fintech en Allemagne est de plus en plus professionnelle. Les “jeunes loups” sont devenus des entreprises bien établies qui, dans la grande majorité des cas, cherchent à coopérer avec les banques“, précise Arno Walter, PDG de comdirect. 1/4 des levées de fonds tous secteurs confondus Les fintech qui intéressent le plus les fonds de capital-risque sont celles qui innovent en matière de financement (crowdfunding, leasing, affacturage…) : elles ont attiré un quart des volumes d’investissements en 2017 et 2018. Viennent ensuite les fintech spécialisées dans l’investissement (17% des volumes), dans la comptabilité (12%), puis les insurtech (10%). L’intérêt des fonds n’est pas toujours proportionnel à la quantité de fintech : ainsi, les proptech (spécialisées dans les transactions immobilières) sont les plus nombreuses (187 start-up actives sur ce segment de marché). Elles n’ont cependant drainé que 8% des capitaux. Malgré leur meilleure visibilité auprès du grand public et une croissance notable (+14% depuis 2016), les fonds parient peu sur les fintech qui s’activent dans le domaine des paiements : elles n’ont reçu que 2% des volumes d’investissement. Au final, tous secteurs confondus, les fintechs représentent près d’un quart des levées de fonds en Allemagne : 23% en 2017, et 24% sur les neuf premiers mois de 2018. capital-risquefinancement Besoin d’informations complémentaires ? Contactez le service d’études à la demande de mind À lire En Allemagne, le capital-risque doit évoluer pour accompagner les fintech