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Accueil > Services bancaires > Banque au quotidien > KYC : 12 institutions financières, dont Société Générale et Natixis, vont créer une joint-venture

KYC : 12 institutions financières, dont Société Générale et Natixis, vont créer une joint-venture

Le projet Clipeum, né au sein de Société Générale, réunit désormais 12 institutions en Europe. Le consortium veut créer une entité juridique avant la fin de l’année pour lancer une plateforme KYC basée sur une technologie de registre distribué en 2020.

Par Aude Fredouelle. Publié le 25 mars 2019 à 17h47 - Mis à jour le 09 mars 2021 à 17h55
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La formation d’une alliance d’institutions financières françaises autour du KYC se dessine. Après la réalisation d’un PoC sur Corda, organisé par R3 avec 26 entreprises françaises fin 2018, c’est désormais sous l’impulsion de Société Générale qu’un groupe européen est en train de se former. Une start-up interne du groupe, Clipeum, est parvenue à rassembler douze banques assureurs et asset managers, parmi lesquels Unicrédit, Commerzbank, Crédit Agricole, Natixis, Tikehau Capital, Euler Hermes et Allianz, Bpifrance, la Banque Postale. Objectif : mutualiser certains aspects du KYC des entreprises. Concernant les particuliers, les institutions comptent davantage sur l’initiative gouvernementale France Connect, par exemple utilisée par Boursorama Banque depuis mi-mars pour l’ouverture de compte.

Premier enjeu affiché par Clipeum : améliorer l’expérience client et éviter que ne soient redemandés par chaque banque et de manière régulière les documents nécessaires à l’authentification. Mais cette alliance permettrait aussi de réaliser des économies, car le KYC est un processus coûteux pour les institutions financières – environ 400 dollars par fichier entreprise selon une étude de Thomson Reuters.

Corda et deux autres DLT en test

Le consortium veut créer un système basé sur une DLT (technologie de registre distribué, blockchain de consortium) qui permettra aux clients d’uploader leurs documents et données puis d’en partager ou révoquer l’accès avec des institutions financières. Clipeum espère ainsi diviser par deux le coût lié à la collecte d’informations et de documents du KYC. “Si deux banques travaillent ensemble sur la collecte de documents de 40 000 entités juridiques, cela serait déjà un système rentable”, assure Eric Le Roux, directeur de projet Clipeum chez Société Générale. Le consortium vise en fait 200 000 entreprises possédant un LEI (“legal entity identifier”, dispositif d’identifiant unique des intervenants sur les marchés financiers) en France, Allemagne, Italie et Espagne et bientôt en Suisse.

Le consortium est en train d’évaluer trois technologies, dont Corda, de R3 (via l’application développée par CapGemini). Deux banques réalisent les tests en interne -Natixis et une banque allemande dont le nom n’est pas connu- afin de choisir l’une des trois options.

Mise en production en 2020

Chaque membre du consortium a dédié deux à quatre collaborateurs à temps partiel sur le projet (issus de la conformité, de l’IT ou du juridique) et ils se réunissent chaque semaine, en France. Le système distribué devrait ensuite être géré par une entité, dont les institutions financières seront actionnaires à parts égales (avec la possibilité d’ouvrir le capital à de futurs nouveaux partenaires). Objectif de Clipeum, annonce Éric Le Roux : créer une structure avant la fin de l’année et commencer à traiter des documents en 2020.

Pas question, par contre, de mutualiser le scoring ou la décision finale du KYC (des processus par ailleurs de plus en plus automatisés par les institutions grâce aux techniques d’IA), propres  chaque institution. “Il ne faut de toute façon pas que cette nouvelle entité devienne la garante de l’authenticité des documents ou de l’approbation d’un client, sinon elle serait en position d’interdire à un client l’accès à tout le système financier… et elle devrait porter le risque à la place des banques, prévient Éric Le Roux. Par contre, elle pourrait déterminer si tel document ressemble bien à un passeport, si les dates de validité sont bonnes…” De quoi prévenir le client qui n’aurait pas envoyé le bon document sur la plateforme.

“Le cahier des charges de Clipeum est de créer une interface dédiée au client”, ajoute le directeur de projet de Société Générale. “Nous réfléchissons par exemple à un partenariat avec un fournisseur qui agrège les données publiques, qui permettrait aux entreprises de visualiser immédiatement leurs informations publiques, comme celles sur Infogreffe, et de mettre plus facilement à jour leurs données.”

Clipeum est aussi en discussions avec les six banques nordiques (dont DNB Bank, Danske et Nordea) qui travaillent depuis 2018 sur une infrastructure KYC commune. “Nous voulons collaborer pour que les différentes initiatives soient interopérables et pour que l’expérience des clients corporates soit la plus fluide possible, décrit Eric Le Roux : la filiale Ikéa en France doit pouvoir envoyer des documents à une banque nordique, par exemple.”

Aude Fredouelle
  • blockchain
  • consortium
  • DLT
  • fraude
  • KYC

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