Accueil > Services bancaires > Banque au quotidien > Secteur financier : les premiers cas d’usage de l’IA portent sur la lutte contre la fraude et la biométrie Secteur financier : les premiers cas d’usage de l’IA portent sur la lutte contre la fraude et la biométrie Seules 15% des institutions financières ont déjà déployé des solutions basées sur l’intelligence artificielle. Par Aude Fredouelle. Publié le 02 février 2018 à 14h53 - Mis à jour le 02 février 2018 à 14h53 Ressources Selon une étude menée en septembre par Digital Banking Report avec BAI et Deluxe et reprise par le site The Financial Brand, au cours de laquelle 300 dirigeants de services financiers ont été interrogés dans le monde, seules 15% des institutions financières ont déjà déployé des solutions basées sur l’intelligence artificielle. 13% prévoient de le faire dans les 6 à 12 mois, 9% dans les 12 à 18 mois, 38% pensent se pencher sur le sujet dans les 18 mois et 25% n’ont aucun projet dans ce domaine. Logiquement, l’étude souligne que la proportion de déploiement est bien plus élevée chez les gros acteurs : 48% des institutions détenant plus de 50 milliards de dollars d’actifs ont déjà mis en place une solution d’IA, 25% des acteurs de 10 à 50 milliard et 7% de ceux entre 500 millions et 1 milliard de dollars d’actifs. Parmi les solutions d’IA déjà déployées ou devant l’être dans l’année, les cas d’usage portent majoritairement sur la lutte contre la fraude, la biométrie, les chatbots et les robo-advisors. Suivent les sujets de personnalisation et de recommandation et les assistants vocaux. Les solutions de Robotic Process Automation, ou RPA, si elles ont déjà été déployées par 13% des répondants, ne sont absolument pas prévues sur la feuille de route de 41% des sondés. La principale motivation évoquée par les dirigeants pour recourir à des solutions d’intelligence artificielle est de loin l’amélioration de l’expérience client : 62% qualifient ce facteur “d’extrêmement important” parmi les motivations business pour utiliser à l’IA et 33% de “très important”. Suivent, dans un mouchoir de poche, les facteurs de réduction des coûts, d’amélioration de l’efficacité et de la rapidité du back-office, d’augmentation de l’activité des clients sur le service, de diminution de la fraude puis enfin d’augmentation des ventes et des revenus. Aude Fredouelle intelligence artificiellerobotic process automation Besoin d’informations complémentaires ? Contactez le service d’études à la demande de mind