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Accueil > Services bancaires > DSP2 : quelles sont les 121 premières sociétés agréées et dans quels pays interviennent-elles ?

DSP2 : quelles sont les 121 premières sociétés agréées et dans quels pays interviennent-elles ?

Plus d’une centaine d’agréments DSP2 ont déjà été délivrés, prouvant l’intérêt des nouveaux acteurs pour ce dispositif. Dans quels pays exercent-ils et comment se positionnent-ils ? mind Fintech a analysé les données du registre de l’Autorité bancaire européenne.

Par Aymeric Marolleau avec Antoine Duroyon. Publié le 07 mai 2019 à 10h53 - Mis à jour le 01 août 2022 à 17h25
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Quatre ans après l’adoption de la directive DSP2 par le Parlement européen, et alors que les Etats membres l’ont désormais transposée dans leur droit national, comment les acteurs de la fintech s’en sont-ils emparés ? Combien de sociétés ont obtenu un agrément DSP2, et lequel ? Dans quels pays exercent-elles ? Quel est leur positionnement ? En avril, mind Fintech a exploré le registre mis à disposition par l’Autorité bancaire européenne (EBA) pour tirer un premier bilan.

Qu’est-ce que la DSP2 ?

La Directive européenne sur les services de paiement révisée (DSP2), adoptée par le Parlement européen en 2015, a pour objectif de créer un marché européen intégré des paiements par carte, internet et sur mobile et de favoriser l’émergence de nouveaux acteurs, en particulier les agrégateurs de comptes (AISP) et les initiateurs de paiements (PISP), tels que les français Bankin’ et Linxo. Cette directive, qui a été transposée dans le droit français en 2018, vise notamment à obliger les banques à fournir à ces prestataires un accès aux informations de transactions de leurs clients, notamment via des APIs. Les banques ont jusqu’à septembre 2019 pour se mettre en conformité.

Une DSP2 à l’accent anglais

Premier constat : 121 sociétés ont obtenu un agrément DSP2 dans 15 pays de l’Union européenne. Plus de deux sur trois (67 %) l’ont fait au Royaume-Uni, auprès de la Financial Conduct Authority (FCA). Parmi elles figure par exemple Oval Money, qui propose une application d’épargne automatisée et a levé 7 millions de dollars depuis sa création en 2016 (lire notre interview de sa présidente). Avec huit sociétés agréées auprès de l’ACPR, la France est le deuxième pays le plus représenté, devant la Belgique (7) et la Lituanie (6), un pays qu’ont notamment choisi en décembre 2018 la banque mobile Revolut, fondée à Londres par Nikolay Storonsky, et Google Payment.

Quel est le positionnement des sociétés agréées DSP2 ?

Les sociétés qui ont obtenu un agrément DSP2 ont des positionnements très variés. Des applications de paiement électronique (EasyPay, mBills, Isabel, Streeva) côtoient des logiciels d’analyse de données BtoB (FinTecSystems, Moneyinfo, Kontomatic, Callcredit), des plateformes d’open banking BtoC (Fintify, Banked, Aggreg8) ou encore des logiciels de comptabilité (Accountable, Sage, FreeAgent, Quick File, Xero). “Le nombre de sociétés agréées DSP2 n’est pas représentatif du nombre d’acteurs qui détiennent une technologie d’agrégation ou d’initiation de paiement. De nombreux acteurs ont pour motivation réelle de ne pas avoir à nommer leur prestataire dans leur parcours client”, remarque Bertrand Jeannet, directeur du risque et de la conformité chez Budget Insight, qui propose justement une technologie d’agrégation de comptes et d’initiation de paiements en marque blanche.

Pour aller plus loin

Pour entrer dans le détail, consultez la liste de toutes les sociétés agréées DSP2

En France, six des huit sociétés qui ont obtenu l’agrément auprès de l’ACPR sont inscrites en tant qu’établissement de paiement, deux en tant que prestataire de services d’information sur les comptes (PSIC) : Transaction Connect et Harvest.

Le passeport européen utilisé par une minorité d’acteurs

Pour favoriser la création d’un marché européen, la DSP2 permet aux établissements financiers d’exercer leur activité dans tous les Etats de l’Union. Ils doivent pour cela notifier l’autorité de contrôle des pays où ils souhaitent exercer leur passeport européen DSP2. En avril 2019, 39 sociétés (32 %) ont notifié au moins une autorité autre que celle de leur pays d’agrément. Ces 39 acteurs l’ont fait en moyenne dans 17 pays. Avec 31 pays notifiés au total, Revolut, Global Private Solutions (dont le site était inaccessible au moment où nous écrivons ces lignes), Cashfac (fournisseur de logiciels de gestion des espèces en marque blanche pour les banques) et V-Wallet Limited (l’entité qui détient la marque commerciale Viola Corporate, qui propose un compte bancaire pour les professionnels) détiennent le record. Transaction Connect, une fintech française qui transforme les cartes de crédit en cartes de fidélité, a obtenu un passeport dans 12 pays. Son cofondateur Didier Gasté s’en explique : “Nous l’avons demandé pour l’ensemble des territoires où nous avons des contrats ou des discussions très avancées. La plupart de nos clients, essentiellement des gestionnaires de centres-commerciaux, comme Unibail Rodamco, sont des entreprises de taille européenne ou mondiales.”

Quel pays est le plus concurrentiel ? En additionnant le nombre de sociétés agréées par pays et le nombre de fois où un pays a été notifié au titre du passeport européen, il ressort que le Royaume-Uni est le marché que se disputent le plus grand nombre d’acteurs intervenant dans le cadre de la DSP2 : 95, soit 78 % de l’ensemble des sociétés recensées. Compte tenu de l’importance de la place financière de Londres, ce chiffre paraît logique. “Le gouvernement britannique s’est saisi très tôt du sujet et a lançé en 2016 l’Open Banking Working Group (OBWG), qui a défini l’Open Banking Standard. Ce projet est financé depuis l’origine par les principaux établissements du pays en matière de comptes courants. Le Royaume-Uni est donc logiquement beaucoup plus mature sur ce sujet que la France, qui a lancé ce chantier en réaction à la DSP2 plutôt que par anticipation”, explique Bertrand Jeannet, de Budget Insight. Loin derrière le Royaume-Uni viennent la France, avec 28 sociétés actives, l’Allemagne (26), la Belgique (25), l’Espagne et les Pays-Bas (21).

SP7, SP8 ou les deux ?

Il existe deux types d’agréments DSP2 : “Information sur les comptes”, destiné aux agrégateurs de comptes bancaires (PSIC ou AISP en anglais), et “Initiation de paiement”, destiné, comme son nom l’indique, aux prestataires de services d’initiation de paiement (PSIP ou PISP en anglais). L’agrément le plus demandé est celui portant sur l’information sur les comptes, puisqu’il a été décroché par 108 sociétés (89%) – 59 n’ont même que celui-ci -, contre 62 (51%) pour l’initiation de paiement. 13 sociétés n’ont que l’agrément leur permettant d’initier des paiements, dont Ksher Wikaas (solution d’interface entre les sites marchands et l’application de messagerie chinoise WeChat), Skrill Limited (transfert d’argent à l’international), MisterTango (paiement en ligne) et Gocardless Ltd (prélèvement bancaire automatique). Quatre sociétés sur dix (49) ont obtenu les deux agréments.

Quel statut réglementaire ?

Les sociétés ayant obtenu l’agrément DSP2 en Europe sont présentes dans quatre catégories réglementaires. Seule l’autorité de régulation Belge, la Banque Nationale de Belgique, attribue celle “d’établissement de paiement agrégateurs de compte”. Une société, baptisée Accountable (application mobile de comptabilité pour les travailleurs indépendants), l’a obtenue.

2018, année zéro pour la DSP2

Seules 11 des 121 sociétés qui détiennent un agrément DSP2 ont obtenu leur premier agrément bancaire avant 2018. La société Belge Wordline (près de 10 000 salariés dans le monde, plus de 1,5 milliard d’euros de chiffre d’affaires annuel), spécialisée dans la gestion des transactions électroniques, a obtenu celui d’établissement de paiement dès 2010. Hobex, société autrichienne de paiement sans cash, en est titulaire depuis 2011. La directive reste donc encore plutôt l’affaire des nouveaux acteurs.

Aymeric Marolleau avec Antoine Duroyon
  • agrégateur
  • DSP2

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