Accueil > Assurance > L’intrapreneuriat, un concept méconnu mais attractif chez les étudiants L’intrapreneuriat, un concept méconnu mais attractif chez les étudiants Allianz France a fait réaliser une enquête sur la perception et le potentiel de l'intrapreneuriat auprès des étudiants en France. Par Antoine Duroyon. Publié le 15 mai 2019 à 14h59 - Mis à jour le 20 juin 2022 à 14h15 Ressources L’intrapreneuriat souffre d’un déficit de notoriété chez les étudiants, selon une enquête réalisée par l’Ifop pour le compte d’Allianz France. 59% de l’échantillon (1007 personnes représentatives de la population étudiante française) n’ont jamais entendu parler de ce concept, alors qu’ils sont 95% à en avoir une bonne image une fois qu’il leur a été expliqué. L’intrapreneuriat est défini comme “une démarche par laquelle un salarié développe, de sa propre initiative, une nouvelle activité à part au sein d’une entreprise déjà existante. Il bénéficie pour cela d’une autonomie importante, conserve son statut et salaire, et peut bénéficier d’un accompagnement ou d’un financement de son entreprise“. Le premier avantage mentionné (par 83% de l’échantillon) est la possibilité offerte aux salariés “de développer leur potentiel et de progresser au sein de leur entreprise“. A contrario, le premier point négatif perçu (par 40% des répondants) est, en cas d’échec, une fragilisation du salarié intrapreneur au sein de son entreprise. Une majorité des étudiants sondés (55%) voit l’intrapreneuriat comme un dispositif autant bénéfique aux salariés qu’aux entreprises. Il est aussi vu comme un levier d’attractivité pour la marque employeur par 67% des participants. Société Générale fait le bilan de son programme d’intrapreneuriat Le groupe Société Générale a présenté le 14 mai 2019 un premier bilan de son programme d’intrapreneuriat “Internal Startup Call” lancé en 2017 et qui s’est achevé en avril 2019. Sur les 600 idées soumises via la plateforme d’idéation, 144 ont fait l’objet d’un pitch. 70 startup ont été sponsorisées par des membres du comité de direction puis 60 accélérées (dont 20 à l’international) avec le soutien de 20 accélérateurs partenaires. A l’issue d’une incubation de 6 mois, 24 projets ont été arrêtés, 22 ont été intégrés par une business unit/service unit, 14 ont bénéficé d’une prolongation et 8 pourraient être soutenus par Société Générale Ventures. Antoine Duroyon intrapreneuriat Besoin d’informations complémentaires ? Contactez le service d’études à la demande de mind