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Accueil > Services bancaires > Jean-Charles Velge : “Qover assure les plateformes de la nouvelle économie, comme Deliveroo”

Jean-Charles Velge : “Qover assure les plateformes de la nouvelle économie, comme Deliveroo”

Créée en 2016, l’insurtech belge Qover s’appuie sur des (ré)assureurs et propose à des plateformes de l’économie collaborative ou à des néo-banques d’intégrer facilement des produits d’assurance flexibles et innovants. Son cofondateur Jean-Charles Velge commente le business model de la société.

Par Aude Fredouelle. Publié le 02 mai 2019 à 10h45 - Mis à jour le 28 janvier 2025 à 15h58
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Pouvez-vous présenter Qover ?

Qover est une insurtech que nous avons créée avec Quentin Colmant, CEO [ex-Allianz Belgique, ndlr] à Bruxelles en 2016. Nous avons levé 7,5 millions d’euros au total auprès d’investisseurs globaux spécialisés en insurtech [dont 5,5 millions d’euros en avril 2017 auprès du fonds Anthemis, ndlr]. Qover se positionne comme un assureur digital qui n’assure cependant pas la partie portage du risque assurantiel : nous nouons des partenariats avec des assureurs et réassureurs. Nous créons des produits qui peuvent être intégrés dans n’importe quel univers numérique très facilement.

Pourquoi ne pas porter le risque ?

Les barrières à l’entrée pour décrocher un agrément d’assureur sont gigantesques.

Qui sont vos partenaires réassureurs ? 

Nos trois grands porteurs de risque sont Lloyd’s of London, Munich Re et La Parisienne Assurances. Nous travaillons aussi avec Bâloise et DAS. Pour chacun de nos clients, nous employons l’un de ces porteurs de risque, selon le profil du client et leur appétit au risque. Pour Deliveroo, par exemple, il s’agit principalement de La Parisienne.

Comment distribuez-vous Qover ?

Nous proposons notre solution de deux façons. La première, en BtoB, vise à commercialiser des produits assurantiels innovants (plus flexibles, plus transparents) adaptés aux plateformes de la nouvelle économie. Par exemple, la plateforme de livraison de repas Deliveroo utilise Qover pour assurer ses “riders” dans toute l’Europe. Dès qu’un “rider” de Deliveroo commence à travailler en ouvrant l’application, il est assuré. Et cette protection “on/off” est payée par Deliveroo.

Nous avons également développé une activité BtoBtoC : nous créons des produits assurantiels 100% digitaux distribués par open API. Nous insérons dans cette plateforme des produits assurantiels non vie, et nous distribuons ensuite ces produits très rapidement et très facilement à toute l’économie. N’importe quel acteur peut ainsi vendre de l’assurance en ligne en intégrant les APIs dans son application, son site web… Cela fonctionne très bien pour les plateformes qui ont un fort trafic mais du mal à se monétiser.

Dans le premier cas, le client comme Deliveroo paye donc l’assurance, tandis que dans le second, en BtoBtoC, les sites sont des apporteurs d’affaires ou des courtiers (s’ils ont une licence de courtage). Nous ne proposons pas seulement un outil tech mais une offre clé en main, un “one stop shop” pour la nouvelle économie. Et nous aidons aussi les assureurs à se positionner sur la nouvelle économie et les nouveaux business models.

Combien de clients revendiquez vous ? Pouvez-vous les citer ?

Nous avons une dizaine de clients répartis sur les deux business models, mais le second (en BtoBtoC) pèse un peu plus pour l’instant.

Nous visons beaucoup les fintech car nous avons le même ADN. Nous pouvons leur proposer d’intégrer très facilement toute une série de produits assurantiels pour monétiser leur base. En Belgique, nous avons signé ImmoWeb, le Seloger belge qui enregistre plusieurs millions de visiteurs uniques par mois sur son site. Nous leur avons créé une assurance loyers garantis pour le propriétaire. En Espagne, nous sommes en production avec Creditea, plateforme de crédits à la consommation. [Sur son site, Qover mentionne également Poppy, plateforme de location de véhicules, et Vanbreda, courtier en assurances, ndlr].

Quel est votre statut ?

Nous sommes un intermédiaire d’assurances, “agent non lié” -c’est une forme de courtier.

Qui gère la déclaration de sinistre ?

Nous gérons tout ce que l’assureur ferait : nous sommes le premier point de contact pour la gestion des sinistres. Mais en général nous n’avons pas la délégation d’autorité de l’assureur pour payer les indemnisations donc ce sont nos partenaires assureurs et réassureurs qui s’en chargent. A terme cependant, je pense que nous aurons la délégation pour les sinistres.

Dans quel pays êtes-vous présents ?

Notre licence est valable dans l’espace économique européen soit une trentaine de pays. Mais nous sommes pour l’instant présent dans sept pays : Belgique, Pays-Bas, Irlande, Espagne, Italie, Allemagne et France.

Pouvez-vous réaliser des déploiements paneuropéens ?

 Les partenariats européens comme celui noué avec Deliveroo sont souvent compliqués à mettre en place pour les assureurs car ils sont plutôt structurés par pays et chaque entité locale a son propre back-end, ses opérations… Chez Qover, les opérations sont au contraire centralisées pour pouvoir réaliser des déploiements européens.

Quant au service client, il est centralisé à Bruxelles mais l’équipe comprend des interlocuteurs parlant sept langues différentes. Cela nous permet de revendiquer une satisfaction client de 90%.

Combien de temps prend le déploiement de Qover ?

Si le produit existe déjà (voyage, accident…), alors il peut être intégré en quelques minutes sur un site. S’il s’agit d’un nouveau produit, nous pouvons  le construire en deux mois environ.

Est-ce déployé comme une solution SaaS ? 

Pour le client, cela ressemble techniquement à du SaaS mais le business model est transactionnel : les sites qui distribuent nos produits se rémunèrent comme apporteurs d’affaires. De notre côté, nous prélevons une commission aux réassureurs.

Y’a-t-il des coûts de déploiement ?

Cela dépend. S’il s’agit d’un nouveau pays et/ou d’un nouveau produit, alors nous demanderons des frais de set-up.

Combien de collaborateurs compte Qover ?

L’équipe compte 33 collaborateurs, principalement à Bruxelles mais aussi avec une antenne à Londres et une petite antenne commerciale à Paris. Une quinzaine de collaborateurs forment l’équipe tech, 5 l’équipe assurantielle, 5 pour les opérations (gestion de sinistres…) et le reste se divise entre marketing, commercial et gestion de produit. Nous devrions doubler les effectifs d’ici la fin de l’année.

Quels sont vos volumes ? Votre chiffre d’affaires ?

Nous ne communiquons pas encore sur les volumes ni le chiffre d’affaires. Nous protégeons plus de 20 000 personnes et notre ambition est d’atteindre entre 8 et 10 millions d’euros de primes pour 2019. [Selon des documents officiels consultés par mind Fintech, Qover a enregistré une perte nette de 1,17 million d’euros en 2017 et 390 000 en 2016. Elle n’a pas enregistré de chiffre d’affaires en 2017, ndlr]

Qover

Création : 2016

Fonds levés : 7,5 millions d’euros

Investisseurs : Anthemis Group, Belcube, Callatay & Wouters Ventures

Résultats : perte nette de 1,17 million d’euros en 2017

Effectifs : 34 collaborateurs

Jean-Charles Velge

2016 : cofondateur de Qover

2012 – 2015 : vice-président chez Redhorse (private equity)

2009 – 2011 : associé chez NPM Capital

2007 – 2008 : consultant associé chez Bain & Company

Formation

2012 : MBA, Hong Kong University of Science and Technology

2006 – 2007 : master en gestion financière, Vlerick Leuven-Gent Management School

2005 : bachelor en gestion d’entreprise, Université catholique de Louvain, licence

Aude Fredouelle
  • API
  • insurtech

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