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Accueil > Services bancaires > Paiements > Comment les Banques Populaires ont ouvert leurs données grâce à Opendatasoft

Comment les Banques Populaires ont ouvert leurs données grâce à Opendatasoft

Depuis 2017, le groupe BPCE est engagé dans une démarche d’ouverture de ses données. Un mouvement qui a infusé dans les Banques Populaires, menant à la publication d’une partie de leurs données de paiement.  

Par . Publié le 25 novembre 2019 à 12h56 - Mis à jour le 16 novembre 2020 à 14h52
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“Avec 10 à 15% du marché français, et une forte implantation sur l’ensemble territoire, la Fédération Nationale des Banques Populaires (instance de réflexion, d’expression et de représentation des Banques Populaires et de leurs dirigeants au sein du groupe BPCE, ndlr) revêt une dimension sociale et sociétale très importante”, souligne Laurent Bourguignat, directeur de la stratégie et du développement coopératif de la FNBP. À ce titre, l’ancien directeur des opérations de Natixis au Vietnam a supervisé la collecte, la mise en qualité puis la publication des données de paiement de la FNBP sur le portail open data de BPCE. “Nous détenions cette ressource de 1,2 milliard de transactions de paiement annuelles dont on pouvait tirer une utilité. Nous avons alors travaillé de manière à les agréger, les anonymiser et en tirer des indices, afin de les mettre ensuite à la disposition du grand public.” L’expérience a abouti à la création d’un site dédié, Données au service du territoire, sur lequel un observatoire des comportements de paiement est régulièrement mis à jour. 

Démarche du groupe

Comment ce projet a-t-il émergé ? Début 2017, le groupe BPCE souhaite ouvrir ses données. Pierre-Philippe Cormeraie, son Chief Digital Evangelist, rencontre Jean-Marc Lazard, cofondateur et CEO d’Opendatasoft au mois de février. “Nous avions besoin de construire rapidement une plateforme pour montrer que nous étions prêts à prendre en main nos données, à les ouvrir et à les rendre utilisables”, a relaté ce dernier lors de Data on Board, l’événement organisé par l’entreprise éditrice de logiciels d’Open Data début novembre. En un mois seulement, Opendatasoft livre le portail Open Data by 89C3 et trois premiers jeux de données y sont publiés. Ces données et toutes celles qui suivront, précise Pierre-Philippe Cormeraie, n’ont pas et n’auront jamais vocation à être vendues. 

L’existence de la plateforme, en revanche, permet d’impulser un mouvement plus général d’ouverture des données au sein du groupe. “BPCE jouit d’une communauté assez large, qui fédère beaucoup d’activités et de métiers différents”, note Jean-Marc Lazard. Ceux-ci ne communiquent pas forcément, et n’ont pas toujours conscience que leurs collègues d’une autre filiale pourraient disposer d’informations utiles à leur travail quotidien. Mais montrer ce qu’il est possible de réaliser avec quelques jeux de données, “ça permet de faire comprendre les usages possibles, de pousser à casser les silos”. C’est de cette manière que, du côté de la FNBP, Laurent Bourguignat s’est mis à réfléchir à l’usage des données que brassent les banques régionales. 

Dépenses de proximité des étrangers en France 

Le réseau des Banques Populaires regroupe 3 300 agences, 1,1 million de clients professionnels (dont 495 000 artisans commerçants) et 126 500 entreprises clientes, selon le rapport 2018 de BPCE. Ce déploiement massif permet de tirer parti de l’analyse des paiements effectués en proximité chez les 400 000 commerçants et artisans qui ont un contrat d’acceptation monétique avec Banque Populaire.

“À partir des données des cartes bancaires utilisées sur les terminaux de paiement, il est possible  de dresser un tableau des nationalités des acheteurs, explique Laurent Bourguignat. Et donc d’observer leurs comportements d’achat par nationalité, au fil de l’année et en fonction de la zone géographique.” Les données de paiements par carte effectués dans des magasins physiques, sans contact compris, sont récupérées auprès de Natixis Payments. 

La démarche consiste ensuite à réfléchir au meilleur indice qui permettra la présentation de ces données et leur cartographie sur le territoire français. “Nous avons beaucoup travaillé sur l’anonymisation des données, pour que l’on ne puisse pas remonter à l’identité des utilisateurs de ces cartes”, assure Laurent Bourguignat. L’exploration géographique a, par exemple, été limitée à l’échelle du département, pour éviter qu’une trop grande granularité ne menace l’anonymat des acheteurs.

Du point de vue technologique, l’apport d’Opendatasoft est “comparable à celui d’un gros moteur de recherche à la Google”, estime Jean-Marc Lazard. Le dispositif permet d’aller chercher ces données de paiement, les standardiser et les indexer. Il s’agit ensuite de structurer ces données pour les remettre à disposition, “sur un portail simple d’usage, et dans des formats aussi pratiques pour la start-up externe, le collaborateur du service marketing que n’importe qui d’autre”, détaille Laurent Bourguignat. C’est-à-dire, par exemple, sous forme de fichier .csv, ou, dans le cas des données de paiement des étrangers en France, de carte. C’est de cette manière qu’est né l’observatoire des données au service du territoire. 

Données d’utilité publique

 Le résultat a été jugé probant. “On savait que ce type d’information pouvait servir au secteur du tourisme, raconte Laurent Bourguignat, mais les Chambres de commerce ont aussi démontré un très grand intérêt.” Celle de Corse, par exemple, s’est emparée des données publiées pour suivre les évolutions du nombre de touristes au cours de l’année. “Globalement, explique le responsable de la FNBP, les données bancaires sont d’une richesse susceptibles d’intéresser énormément d’acteurs, des analystes financiers jusqu’au secteur public.”

La FNBP a aussi été surprise de constater l’usage fréquent qui est fait de ces données en interne. Un phénomène que Laurent Bourguignat explique par la qualité particulière des jeux mis à disposition : “comme ces jeux de données débouchent sur une publication, nous faisons un travail de nettoyage poussé”. Résultat : même les équipes d’auditeurs internes viennent se servir des données publiées sur la plateforme. 

Face à ce succès, d’autres projets de publication de données sont en cours ou à venir. “Sur une facturette, illustre Laurent Bourguignat, il y a énormément d’informations potentiellement exploitables. Le problème, c’est de trouver la manière de le faire, de façon à ce que les données soient totalement anonymes, mais qu’elles gardent la richesse qui rend leur exploitation intéressante.” Depuis l’ouverture de la plateforme open data, en 2017, le nombre de jeux de données disponibles est passé de 3 à 116. Quant aux données de paiement des étrangers en France, elles sont actualisées une fois par mois. 

 

LES éléments CLÉS DU PROJET

Livraison de la plateforme open data : février 2017, avec 3 jeux de données

Nombre de jeux de données disponibles : 116 à ce jour

Pour le cas d’usage des données de paiement des étrangers en France :

– 4 personnes ont été mobilisées en plus de Laurent Bourguignat : un collaborateur de BPCE/89C3, un collaborateur de Natixis Payments et deux analystes, avec l’aide d’une personne d’Opendatasoft.

– Périmètre des données : Réseau Banque Populaire : 3 300 agences. 

– Source des données : Données transactionnelles commerçants depuis janvier 2017 (issues de Natixis Payments)

– Volumes annuels : plus de 1,2 milliard de transactions (chez 400 000 commerçants et artisans).

– Objet : calculs d’indice en valeur (montant des transactions en euros) et en volume (nombre de transactions) sur la base de données unitaires anonymisées et agrégées

– Nombre d’utilisateurs mensuels : plus de 600

  • big data
  • carte bancaire
  • data
  • open data
  • paiement en magasin
  • paiement sans contact

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