Accueil > Services bancaires > Paiements > Sylvain Lamarche (EasyTransac) : “Nous venons de terminer un test avec La Poste pour les paiements en mobilité” Sylvain Lamarche (EasyTransac) : “Nous venons de terminer un test avec La Poste pour les paiements en mobilité” EasyTransac commercialise une solution d’acquisition de paiement par carte bancaire sur mobile. Son fondateur et président Sylvain Lamarche détaille le positionnement de la start-up du Bas-Rhin. Par Aude Fredouelle. Publié le 23 avril 2018 à 10h03 - Mis à jour le 28 janvier 2025 à 16h01 Ressources Comment fonctionne EasyTransac ? EasyTransac permet de transformer le mobile en TPE. Contrairement à la plupart des solutions de mPOS, il n’y a pas besoin de boîtier pour accepter le paiement carte. Pour encaisser un paiement, le commerçant renseigne le montant sur l’application puis choisit s’il s’agit d’un paiement immédiat ou différé. Il suffit ensuite de scanner la carte en la prenant en photo ou de la poser sur le portable si le NFC est activé. Pour valider l’achat, le client doit enfin indiquer son cryptogramme visuel (CVC/CVV), comme pour un paiement en ligne traditionnel. Nos clients peuvent aussi envoyer des factures par mail avec un lien de paiement. Nous proposons aussi un module e-commerce. Cette année, nous intégrerons la possibilité de payer par QR Code et de nouvelles fonctionnalités seront intégrées sur Android. Nous ciblons les petits commerçants et surtout les professionnels en mobilité. Comment vous différenciez-vous de vos concurrents ? L’avantage, c’est que nous ne sommes pas une solution “app to app”, comme Lyf Pay ou Lydia, ce qui oblige le client à télécharger l’application. Nous ne demandons pas non plus au commerçant d’acheter un boîtier comme iZettle ou SumUp, donc la solution est facile à comprendre et à intégrer. Nous avons fait très peu d’efforts marketing jusqu’ici : nous nous sommes développés grâce au bouche-à-oreille et aussi à la qualité de notre SAV : trois collaborateurs y sont dédiés en interne et nous avons un taux de satisfaction de 95% en sortie de SAV. Nous comptons 22 000 commerçants clients, dont 95% en France [contre plusieurs centaines de milliers de clients pour SumUp ou iZettle, ndlr]. Ce sont notamment des taxis, des infirmières, des spécialistes de la vente à domicile, des médecins, des artisans, des professions libérales… Et quelques grands comptes. Nous venons par exemple de terminer un test de 5 mois avec La Poste. Nous sommes désormais en discussion pour apporter notre solution à la flotte de 97 000 postiers, ce qui leur permettrait d’accepter les paiements en mobilité. Quels sont vos résultats ? EasyTransac est un agent d’établissement de paiement et nous travaillons avec Mangopay. Nous prélevons à nos clients une commission de 1,9% par transaction puis le tarif est dégressif en fonction du volume. Nous sommes quasiment à l’équilibre. Nous gérons plusieurs dizaines de millions d’euros de transactions par an et le panier moyen s’élevait à 164 euros en 2017. Nous avons enregistré un chiffre d’affaires de 317 000 euros environ en 2017 en non consolidé et nous visons au moins 1,5 million d’euros en 2018, voire plus selon les signatures de grands comptes – nous enregistrons une croissance de 20 à 30% tous les mois. Depuis notre création, nous avons levé 1,5 million d’euros en deux tours auprès d’investisseurs privés. Nous venons de boucler une autre levée d’un million d’euros avec un fonds et Bpifrance, dont une partie en equity et une autre en dette. EASY TRANSAC Création : 2015 Clients : 22 000 commerçants CA 2017 : 317 000 euros Fonds levés : 2,5 millions d’euros Effectifs : 9 Aude Fredouelle paiement en magasinpaiement mobileterminal de paiement Besoin d’informations complémentaires ? Contactez le service d’études à la demande de mind À lire Comment les terminaux de paiement mobile entament leur diversification Le terminal d'encaissement mobile Smile & Pay lève 2,5 millions d’euros