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Accueil > Services bancaires > Banque au quotidien > La Caisse d’Epargne veut attirer les clients distanciés grâce au mobile

La Caisse d’Epargne veut attirer les clients distanciés grâce au mobile

Le groupe a dévoilé une profonde refonte de son application mobile destinée à convaincre ses clients distanciés d’en faire leur banque principale. Mais en refusant de s’appuyer sur des start-up, la Caisse d’Epargne propose un service d’agrégation en-deçà des standards du marché.

Par Aude Fredouelle. Publié le 15 décembre 2016 à 17h47 - Mis à jour le 15 décembre 2016 à 17h47
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Deux semaines après la mise à jour de son application Banque sur l’App Store pour une nouvelle version baptisée Banxo, notamment dotée d’un agrégateur de comptes et d’un outil de gestion du budget, la Caisse d’Epargne a vanté les premiers résultats obtenus, lors d’une conférence de presse, vendredi 9 décembre. “En quinze jours, un million de clients ont mis à jour l’application, se targue Cédric Mignon, directeur du développement. 15% d’entre eux ont déjà utilisé la fonction budget et 10 000 ont déjà agrégé au moins une banque grâce à notre nouvel outil d’agrégation.”

Avec cette nouvelle version, la Caisse d’Epargne veut franchir la barre des 6 millions d’utilisateurs quotidiens d’ici à 2019, deux fois plus qu’aujourd’hui. Surtout, la banque espère ramener dans son giron les 9 millions de clients distanciés qui possèdent chez elle des produits d’épargne mais pas de compte courant (la Caisse d’Epargne compte 24 millions de clients au total). “En leur offrant un service innovant auquel ils se connectent tous les jours, nous voulons leur donner envie d’ouvrir un compte principal chez nous”, explique Cédric Mignon.

Le directeur du développement ne s’en cache pas : le nom de l’application, Banxo, provient délibérément de la contraction des deux précurseurs de l’agrégation de comptes bancaires Bankin’ et Linxo. Pourtant, la banque s’est refusée à faire appel à leurs services en marque blanche et a développé l’outil en interne, “en mode agile, en un an”. “C’est un hommage qu’on leur rend car ils nous ont tracé la voie du service et du mode d’action agile, assure Cédric Mignon. On a décidé de faire aussi bien et même mieux, grâce à notre histoire et proximité avec nos clients. Avec ce nom, nous leur disons merci et en même temps même pas peur !”.

Sauf que l’agrégateur actuel de la Caisse d’Epargne est pour l’instant loin d’égaler ceux des deux start-ups en question. D’abord, il n’est disponible que sur iOS et sera lancé sous Android (80% des smartphones français environ) “courant 2017”. Ensuite, il ne permet d’agréger que neuf banques (89 établissements) et pas les banques en ligne notamment. Enfin, l’outil de catégorisation, dont Cédric Mignon assure qu’il a pu catégoriser 70% des dépenses sur les 15 premiers jours de lancement, ne trie que selon des catégories génériques comme les dépenses courantes, les charges fixes ou les ressources. Pas encore de catégories plus précises comme “shopping”, “santé”, “cadeaux” ou “voyages” contrairement aux applications de Bankin et Linxo ou à celles des acteurs qui font appel à elles – comme HSBC, BforBank, Fortuneo ou Boursorama – et dès 2017, la Société Générale.

“Nous avons préféré lancer une application qui n’est pas complète, en mode start-up, que d’attendre trois ans qu’elle soit finalisée, se défend Cédric Mignon. Bien sûr, nous allons agréger plus de banques dans le futur, catégoriser plus finement, pousser la mise à jour sur Android…” Outre l’agrégateur, la mise à jour contient des widgets destinés à arriver directement sur une page de l’application depuis l’écran d’accueil de son mobile, la possibilité d’accéder à ses e-relevés ainsi qu’une option permettant de désactiver le paiement en ligne sur une carte bancaire. Le retrait d’argent en distributeur par SMS sans carte bancaire, testé cet été, a aussi été généralisé. “En un mois de test, nous avons comptabilisé 22 000 retraits SMS”, note Cédric Mignon.

Souscription d’assurance sur mobile d’ici à février 2017

Désormais adepte d’un enrichissement continu des applications “en mode agile”, la Caisse d’Epargne a prévu une refonte du design, l’ajout du touch ID en février et a annoncé la sortie d’une fonction de paiement mobile en magasin sur Android en 2017. Surtout, le groupe explique se servir de son application Howizi, destinée aux jeunes, pour tester des fonctionnalités qui pourraient ensuite être généralisées sur Banxo, en cas de succès. Début novembre, par exemple, un outil de messagerie mobile (chat asynchrone avec un conseiller) a été mis en production. Et une fonction baptisée “qui doit quoi” va être lancée dans les semaines à venir : un espace communautaire destiné à gérer les remboursements dans un groupe, dans lequel chaque membre indique les postes de dépenses. L’outil fait la balance et indique qui doit payer quelle somme à qui. Surtout, un système de remboursement a été greffé pour que le paiement puisse être effectué dans la foulée : une fonction P2P prise en charge par S-money ou bien des virements classiques avec ajouts de RIB. De la réaction des 10 000 utilisateurs quotidiens d’Howizi dépendra l’avenir du projet et donc de son arrivée ou pas sur l’application Banxo.

Aude Fredouelle
  • agrégateur
  • application mobile

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