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Accueil > Investissement > Cryptoactifs > DLT : un remède pour le financement du commerce international, selon le Forum économique mondial

DLT : un remède pour le financement du commerce international, selon le Forum économique mondial

Epaulé par le cabinet Bain & Company, le Forum économique mondial a publié un rapport soulignant l'intérêt des registres distribués pour contribuer au financement du commerce international.

Par Antoine Duroyon. Publié le 14 septembre 2018 à 16h36 - Mis à jour le 14 septembre 2018 à 16h36
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Le déficit de financement du commerce international (trade finance) était estimé en 2017 à 1 500 milliards de dollars, selon les données de la Banque Asiatique de développement. Ce chiffre pourrait grimper jusqu’à plus de 2 400 milliards de dollars d’ici 2025 si aucune action n’était entreprise, considère Bain & Company. Le cabinet a contribué à un rapport du Forum économique mondial consacré au potentiel de la technologie de registre distribué (DLT) pour traiter ce problème. Sa mise en oeuvre viendrait réduire nettement ce fossé en facilitant 1 100 milliards de dollars de nouveaux échanges commerciaux à travers le monde au cours de la prochaine décennie. Sur la base de la valeur des exportations, la contribution positive à la croissance du PIB serait de l’ordre de 1,5% par rapport aux niveaux de 2017.  

Ce déficit constitue un sujet majeur pour les pays asiatiques, dans la mesure où près des trois quarts des crédits documentaires à l’import et des transactions commerciales à l’export sont initiés ou dénoués en Asie. La Corée du Sud est le premier émetteur de lettres de crédit à l’import, devant le Bangladesh, tandis que la Chine et Hong Kong représentent les marchés les plus importants pour les opérations à l’export. Outre le poids géographique de l’Asie, le déficit du trade finance se caractérise aussi par une sur-représentation des PME et des entreprises de taille moyenne (près de trois quarts du total). 

Quels seraient les principaux bénéfices du déploiement de solutions DLT pour lutter contre ce problème ? “Les principales opportunités proviendraient des smart contrats et des registres numériques uniques pour les autorisations douanières. Ces outils contribueraient à réduire le risque de crédit, à diminuer les coûts (notamment opérationnels, ndlr) et à supprimer les barrières au commerce“, souligne le rapport. L’exploitation de registres distribués, sécurisés et actualisés pour l’ensemble des participants apporterait les bénéfices suivants : évaluation du risque de crédit plus rapide grâce à l’historique des transactions, minimisation de l’erreur humaine lors de la vérification des documents, vérification instantanée et réconciliation des registres, exécution automatique des différentes phases du processus grâce aux smart contracts, échange instantané, sécurisé et à faible coût des données.

En raccourcissant le délai des transactions d’une semaine à quelques heures, l’impact positif serait aussi manifeste sur les coûts d’inventaire, de transport ou de travail indirect. Bain & Company estime même que si la technologie de registre distribué était correctement mise en oeuvre et en combinaison avec d’autres technologies (IoT, intelligence artificielle…), elle pourrait diminuer les coûts opérationnels du trade finance de 50% à 70%. Les solutions DLT pourraient ainsi être un accélérateur de transformation. Si des entreprises sont passées d’un schéma traditionnel à celui plus flexible de l’open account (où les marchandises sont acheminées avant que le paiement ne soit dû), des inefficiences structurelles continuent de peser sur les acteurs les plus à risque. Des écueils devront toutefois être surmontés, dont celui du cadre juridique qui reste problématique.

komgo, une initiative pour le financement du commerce de matières premières

Le groupe SGS, spécialisé dans le contrôle, l’inspection, l’analyse et la certification, a annoncé le 19 septembre le co-lancement de komgo, une nouvelle société qui entend utiliser la technologie blockchain “pour transformer le  financement du commerce de matières premières“. Basée à Genève, komgo SA réunit 15 actionnaires dans le secteur des matières premières, dont BNP Paribas, Société Générale, Natixis et Crédit Agricole CIB. La société prévoit de lancer d’ici la fin de l’année une nouvelle plateforme ouverte basée sur Ethereum.
Développée en partenariat avec ConsenSys, cette plateforme DLT débutera avec deux produits : un processus de KYC sans recours à une base de données centrale et des lettres de crédit numériques. Les parties prenantes indiquent que des synergies seront recherchées entre komgo SA et VAKT, une plateforme blockchain de traitement post-trade pour les matières premières (dévelopée notamment par ING et Société Générale).  Le projet komgo s’appuie sur l’expérience acquise dans le cadre de deux PoCs : Easy Trading Connect 1 et Easy Trading Connect 2.

Crédit photo : Aidan Wojtas 

Antoine Duroyon
  • DLT
  • trade finance

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