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Accueil > Services bancaires > Banque au quotidien > Yeeld présente sa nouvelle offre comme une alternative au livret A

Yeeld présente sa nouvelle offre comme une alternative au livret A

Projet basé sur l’ancienne application d’épargne des arrondis Piggou, Yeeld s’apprête à lancer son offre après un an de développement. La solution s’adresse aux particuliers ayant du mal à épargner. Dans un premier temps, les utilisateurs bénéficieront de 4% offerts pour leurs achats sur Amazon.fr.

Par Aude Fredouelle. Publié le 30 octobre 2018 à 15h50 - Mis à jour le 30 octobre 2018 à 15h50
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La fintech Yeeld, actuellement en bêta privée, se lancera d’ici la fin de l’année après un an de travail sur la refonte de son offre. Ce projet s’appuie sur l’ancienne solution d’épargne des arrondis baptisée Piggou. La société a changé de mains en septembre 2017 ; Nagib Beydoun et le business angel David Dzialowski ont racheté les parts du fondateur et CEO Ludovic Scottez (70% du capital, aux côtés de l’incubateur Pole Capital) pour un montant non précisé. Ils ont ensuite injecté un financement complémentaire de 600 000 euros, toujours avec la participation de Pole Capital.

Depuis, les entrepreneurs ont travaillé sur une refonte totale de l’offre de Piggou. En novembre 2017, le CEO Nagib Beydoun prévoyait une solution d’épargne des arrondis couplée à une carte offrant du cashback, avec un abonnement mensuel payant. L’équipe a finalement décidé d’épurer l’offre et surtout de ne pas facturer d’abonnement. “Il fallait que le concept soit très facilement compréhensible et accessible. Il nous positionne à part dans le secteur”, assure Nagib Beydoun.

Cartes Mastercard virtuelles gratuites

Le nouveau produit se présentera comme un outil d’épargne “pour les personnes qui ont du mal à épargner et pour lesquelles le rendement du livret A a donc un impact minime”, explique le CEO. “Nous ancrons donc le fait que nous ne sommes pas une banque du quotidien mais un compte d’épargne mobile.” Le compte de paiement sera bien relié à une carte Mastercard, “mais la carte ne sera pas centrale et sa raison d’être est d’offrir un accès instantané à son épargne”.

Autre avantage avancé par rapport à un livret d’épargne réglementé : la possibilité d’automatiser les versements sur le compte épargne grâce aux arrondis, un mécanisme jugé “indolore”. Comme prévu initialement, Yeeld récupérera les données bancaires des clients grâce à l’API de Budget Insight puis mettra en place des prélèvements pour épargner en fonction des arrondis sur les transactions cartes. Ces prélèvements seront gérés par Treezor, un partenaire qui assurera aussi l’émission des cartes. Enfin, les utilisateurs auront la possibilité de créer des sous-comptes d’épargne correspondant à autant de projets (comme le proposent par exemple N26 ou Revolut).

Abondement des achats chez les partenaires

 Pour assurer la rémunération du compte, Yeeld a dévié du projet du cashback traditionnel envisagé au départ, qui consistait à reverser au client un certain pourcentage de la dépense après l’achat. La société a noué un partenariat avec Amazon qui permettra de gonfler de 4% tout montant dépensé sur le site et chez tous ses partenaires. “Concrètement, si le client dépose 100 euros sur son compte Yeeld, il peut réaliser un achat de 104 euros sur Amazon.fr (via l’achat de chèques cadeaux)”, explique le CEO.

“On ne vise pas les 58 millions de livrets A mais bien les détenteurs qui utilisent un tel compte d’épargne à court terme. Avec Yeeld, ils pourront épargner pour des projets précis et les dépenser avec une rémunération de 4%”, poursuit Nagib Beydoun. Si Amazon et ses partenaires (Monoprix, Fauchon…) couvrent déjà “une grand majorité des besoins” potentiels des clients, d’autres alliances vont voir le jour pour compléter l’offre. “Nous sommes en train de déployer un partenariat national avec le voyagiste Prêt à Partir et d’autres sont en négociation dans la location de voitures, la réservation d’hôtels, l’univers de la restauration rapide…”, énumère le CEO.

Le compte Yeeld sera finalement gratuit pour le client. La carte Mastercard physique coûtera 10 euros mais ne sera pas obligatoire puisque les Mastercard virtuelles seront gratuites. Seuls les virements sortants et achats hors partenaires (50 centimes) et les retraits DAB (1 euro) seront facturés.

Acquisition via les partenaires

Pour se rémunérer, Yeeld prélève une marge sur les transactions chez les partenaires, en sus des montants facturés aux clients, qui pourra aller de 1% à 6% environ selon le secteur. “La rentabilité nécessitera des volumes conséquents mais nous misons sur une viralité importante car nous avons un positionnement particulier”, analyse Nagib Beydoun. Le CEO ne précise pas ses objectifs mais lâche être “très intéressé par la trajectoire de Nickel” – qui revendique plus d’un million de clients.

Outre la viralité naturelle, l’acquisition client de Yeeld passera aussi par les partenaires. “L’alliance avec Amazon est un cas à part mais nos futurs partenaires participeront à notre notoriété, décrit Nagib Beydoun. Par exemple, Prêt à Partir va mettre Yeeld en avant en tant que solution retenue pour aider ses clients à financer leurs voyages. Nous serons présents dans leurs 100 000 carnets de voyage distribués chaque année, dans leurs vitrines en agence, et nous serons mis en avant par leurs commerciaux…”

Pour les partenaires, il s’agit de “fidéliser les clients, d’accroître la fréquence d’achat et d’augmenter le panier d’achat” en offrant systématiquement un abondement instantané de 3% ou 4% sur Yeeld. La start-up ne compte pas multiplier les partenaires mais en sélectionner quelques-uns “qui nous aideront à faire de l’acquisition de manière efficace et gagner en notoriété”, assure le CEO.

Yeeld compte désormais 8 collaborateurs. Outre le CEO et le CTO, la société emploie un ingénieur software, deux spécialistes backend/data et une spécialiste backend, une directrice marketing et un lead designer. La bêta interne fermée au sein de l’équipe sera ouverte dans les jours à venir aux bêta testeurs inscrits sur liste d’attente, avant un lancement public d’ici la fin de l’année.

Aude Fredouelle
  • agrégateur
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