Accueil > Services bancaires > Banque au quotidien > Carrefour chercherait à se séparer de sa néo-banque C-zam Carrefour chercherait à se séparer de sa néo-banque C-zam Par Aude Fredouelle. Publié le 11 octobre 2019 à 16h11 - Mis à jour le 11 octobre 2019 à 16h11 Ressources L’incursion de Carrefour Banque sur le segment des néo-banques serait un échec, à tel point que le distributeur cherche à vendre C-zam, selon un article de BFM Business publié ce 11 octobre. Des sources syndicales s’inquiètent même qu’en l’absence d’acquéreur, Carrefour laisse C-zam “mourir à petit feu”. Contacté par mind Fintech, Carrefour indique ne pas avoir “de commentaire à faire concernant cette rumeur”. C-zam, lancé en mars 2017 et vendu dans des coffrets en magasin, est composé d’un compte courant sans conditions de revenus et d’une carte bancaire facturés 5 euros à l’achat puis 12 euros par an. BFM Business rappelle que C-zam comptait 120 000 comptes activés un an après son lancement alors que Carrefour Banque en visait 200 000… et deux millions pour 2022. Deux ans après le lancement, C-zam “peine encore à atteindre les 150 000 clients”, malgré ses 3 000 points de vente. Surtout, comme le révélait déjà l’Agefi en mars 2018, une large proportion des coffrets n’ont jamais été activés (30%, selon BFM Business) en raison d’un service client difficilement joignable et mal formé. Dans l’urgence, Carrefour Banque avait fait appel à Webhelp pour répondre aux clients, sans succès. À noter : Carrefour Banque a remanié sa direction mi-2018 : le directeur général Julien Jaillon a quitté le groupe et a été remplacé par Frédéric Collardeau, qui présidait jusqu’ici la filiale de Carrefour en charge de créer de nouvelles solutions de paiement. Quatre autres membres du comité de direction ont aussi quitté Carrefour Banque à cette période. Aude Fredouelle application mobilebanque de détailcarte bancairenéobanque Besoin d’informations complémentaires ? Contactez le service d’études à la demande de mind