Accueil > Assurance > Assurance numérique & collaborative > Aviva France s’apprête à déployer un robo-advisor en partenariat avec Fundvisory Aviva France s’apprête à déployer un robo-advisor en partenariat avec Fundvisory L’assureur français devrait lancer d’ici une quinzaine de jours une solution de gestion conseillée automatisée pour les clients et les conseillers de son réseau Epargne Actuelle. Par Antoine Duroyon. Publié le 22 juin 2017 à 11h28 - Mis à jour le 22 juin 2017 à 11h28 Ressources L’assureur Aviva France a présenté le 21 juin un robo-advisor à destination des clients et des conseillers de son réseau de courtage Epargne Actuelle. Cette filiale à 100% d’Aviva France compte 45 agences et 220 000 clients. C’est le premier distributeur en France du contrat collectif d’assurance vie multisupport Afer.Cette offre de robo-advisory résulte d’un partenariat avec Fundvisory, fintech co-fondée en 2015 par Nicolas Gonzalez et Romain Deguest. “Nous avons retenu cette solution pour la solidité du modèle financier et la capacité de Fundvisory à nous accompagner dans une démarche BtoBtoC”, explique Nicolas Philippe, digital innovation manager chez Aviva. Modules optionnels Sur ce segment du robo-advisor des intermédiaires, Fundvisory est notamment en concurrence avec Fundshop. La société met en avant son approche scientifique de l’allocation d’actifs et son offre de modules sous-jacents disponibles sous APIs (toolbox) qui viennent compléter la plate-forme web de robo-advisory. Ces modules optionnels visent notamment à améliorer l’expérience utilisateur ou à affiner la segmentation marketing grâce à l’analyse de données.Concrètement, la solution de gestion conseillée automatisée développée pour le réseau Epargne Actuelle permet de réaliser un bilan d’investissement personnalisé via la définition d’un profil investisseur (appétence ou aversion pour le risque, horizon d’investissement, etc.), puis de formuler des recommandations d’allocation (au sein des 13 supports en unité de compte de l’Afer). L’utilisateur peut aussi tester divers scénarios d’évolution de l’épargne en modulant les curseurs. Réflexions autour de l’agrégation “Dans ce dispositif, le conseiller reste au coeur de la relation client”, souligne Amira Bouvier Belabed, responsable de l’animation commerciale chez Epargne Actuelle. Une fois que le robo-advisor a formulé ses recommandations, le client est orienté vers son conseiller qui prend le relais. Encore en phase de finalisation, la solution devrait être lancée d’ici une quinzaine de jours.Au-delà de ce robo-advisor, Aviva France réfléchit à une solution d’agrégation de l’épargne financière. L’assureur étudie dans cette perspective les différentes solutions du marché, dont certaines, à l’image de Budget Insight, ont un prisme BtoB très marqué. Un tel enchaînement serait à l’inverse de la démarche suivie par CrossQuantum. Cette coentreprise entre Budget Insight et Swiss Life a d’abord lancé un agrégateur, la FinBox, et envisage désormais d’enrichir son offre d’un robo-advisor. Quelle que soit l’approche retenue, l’ambition est de fournir un meilleur conseil au client, personnalisé et réactif, et d’équiper le conseiller d’un outil digital. Hausse de 50% des leads grâce à la plateforme Hearsay Social Aviva France a également dévoilé les résultats obtenus grâce à la plateforme marketing Hearsay Social, testée dans 123 agences et déjà utilisée chez AXA notamment. Cette solution permet de piloter les interactions sur les réseaux sociaux et les sites des agences depuis une seule interface, alimentée par des contenus produits par la compagnie.En juin 2017, Aviva France relevait en moyenne 19 posts par mois, 19% de contenus locaux, 43% de contenus partagés, aimés ou commentés, une hausse de 20% du trafic et de 50% des leads. L’assureur, qui compte 950 agents généraux, vise un déploiement dans 280 agences supplémentaires d’ici la fin de l’année. Le coût de licence de la solution, à la charge de l’agent général, s’élève à 30 euros par mois. Antoine Duroyon assurance vierobo-advisortransformation digitale Besoin d’informations complémentaires ? Contactez le service d’études à la demande de mind À lire Les robo-advisors français éprouvent leurs modèles face aux réalités du marché Apicil entend adapter FundShop à ses différents canaux de distribution