Accueil > Assurance > Italie : accord sur le travail hybride au sein du groupe Generali Italie : accord sur le travail hybride au sein du groupe Generali L’accord sur le smart working, signé le 20 avril en Italie par le groupe d’assurances Generali et les syndicats First-Cisl, Fisac-Cgil, Uilca, FNA et SNFIA, consolide la phase dite "Next Normal" instituée en 2022, après la pandémie. Il prévoit la possibilité de travailler à distance 3 jours par semaine pour la plupart du personnel et précise les modalités de déconnexion. Le groupe emploie plus de 13 000 salariés en Italie. Par Hélène Martinelli. Publié le 10 mai 2023 à 14h58 - Mis à jour le 10 mai 2023 à 15h00 Ressources Les salariés administratifs italiens d’une grande partie du groupe Generali pourront travailler à distance 3 jours par semaine, avec la possibilité de distribuer ces journées sur l’ensemble du mois, soit 13 jours par mois, selon l’accord signé le 20 avril par le groupe et les syndicats First-Cisl, Fisac-Cgil, Uilca, FNA et SNFIA. Les modalités sont un peu différentes pour certaines catégories de travailleurs : le personnel administratif des Assicurazioni Generali et de la division Asset & Wealth Management, par exemple, bénéficiera également, en principe, de 3 jours par semaine à distance, mais la répartition pourra être modifiée pour nécessités liées à des tâches ou projets spécifiques. Dans le réseau Alleanza Assicurazione, le smart working sera réduit à 2 jours par semaine. Quant aux salariés des centres d’appel, ils travailleront à distance 3, voire 4 jours par semaine, suivant la société à laquelle ils sont rattachés. L’accord prévoit toutefois que “si le salarié ne devait pas assurer un niveau” de prestation “conforme à ses tâches, l’entreprise pourra évaluer” son comportement et “aura la faculté de révoquer le smart working”. Enfin, le travail à distance hors du territoire italien devra être préalablement autorisé et “ne peut pas constituer la modalité ordinaire” du smart working. Fermeture des bureaux le vendredi et indemnité forfaitaire L’accord, valable jusqu’au 31 mars 2024, intègre et renforce celui de novembre 2022 qui prévoyait la fermeture des bureaux tous les vendredis : dans une optique d’économies d’énergie pour le groupe, tous les salariés concernés par le travail hybride devront travailler à distance tous les vendredis, quelle que soit la période de l’année et jusqu’au 31 mars 2024. Pour tenir compte de l’inflation – et du fait que travailler à domicile augmente les frais des salariés – le nouvel accord prévoit le versement d’une somme forfaitaire de 350 euros en mai 2023, en plus de l’indemnité annuelle de 300 euros déjà prévue pour tous les smart workers. France : Generali lance des plans d’actions pour féminiser son réseau commercial et ses métiers techniques Recommandations précises pour assurer le droit à la déconnexion L’accord prévoit que les réunions et vidéo-conférences devront se tenir dans la tranche horaire 9h-18h (sauf durant la pause déjeuner, entre 13h et 14h). Il est “fortement recommandé” de différer la livraison des communications électroniques envoyées entre 20 heures et 8 heures le matin suivant, ainsi que les week-end et jours fériés. En cas de communication en-dehors des horaires de travail, les salariés ne sont pas tenus de “s’activer avant la reprise de l’activité” (donc de visualiser les messages ou emails et d’y répondre). Generali s’engage en outre à élaborer un “vademecum” des comportements corrects, qui sera partagé avec les syndicats avant d’être communiqué à tous les salariés. Les partenaires sociaux se rencontreront en septembre 2023 pour évaluer l’application de ces normes. Sur demande des syndicats, Generali pourra fournir des statistiques sur le nombre d’accès au système en-dehors des horaires de travail. Un smart working plus flexible pour les parents et les salariés aidants Des dérogations aux conditions prévues pour le smart working permettront de donner plus de flexibilité à certaines catégories de travailleurs : les femmes dans les trois ans suivant la fin du congé de maternité, les parents dans les trois ans suivant la fin du congé parental, les parents d’enfants handicapés, ceux qui ont un enfant de moins de 3 ans, les travailleurs handicapés ou gravement malades, les victimes de violence conjugale, les salariés aidants. Ce contenu a été réalisé par la rédaction de mind RH, publication du groupe mind. Hélène Martinelli transformation digitale Besoin d’informations complémentaires ? Contactez le service d’études à la demande de mind