Accueil > Assurance > La MAIF investit de nouveau dans GuestToGuest, qui vise un million de membres en 2019 La MAIF investit de nouveau dans GuestToGuest, qui vise un million de membres en 2019 La plateforme d’échange de maisons GuestToGuest vient de lever 33 millions d’euros, pour plus de la moitié en obligations convertibles et pour le reste en augmentation de capital. Son principal actionnaire, la MAIF, est aussi son partenaire de monétisation : 60% des voyages sont réservés avec une assurance fournie par la MAIF et sur laquelle GuestToGuest prélève une commission. La start-up a racheté son concurrent américain HomeExchange et revendique 400 000 membres actifs. Par Aude Fredouelle. Publié le 09 mars 2017 à 14h00 - Mis à jour le 12 janvier 2022 à 10h44 Ressources Après un tour de table d’un million d’euros en 2014 auprès d’Alyan Group, d’Aigis et de business angels puis de 4 millions d’euros en 2015 auprès de la MAIF, la plateforme française d’échange de maisons GuestToGuest lève 33 millions d’euros supplémentaires, principalement auprès de la MAIF (via son véhicule MAIF Avenir) mais aussi de ses autres investisseurs historiques. Le financement est composé pour plus de la moitié d’obligations convertibles, le reste d’une augmentation de capital. La MAIF reste minoritaire mais les fondateurs ne détiennent plus la majorité du capital. Panier moyen de 30 à 40 euros Le financement a notamment permis à GuestToGuest de racheter – pour un montant non dévoilé – son concurrent américain HomeExchange. Grâce à ses 65 000 membres actifs (au moins un échange réalisé), GuestToGuest revendique désormais 400 000 membres actifs dans le monde, en englobant les sites précédemment rachetés : le français Trampolinn (15 000 membres) en juin 2016, deux mois après une mise en liquidation judiciaire, et l’espagnol HomeForHome en septembre 2016 (45 000 membres). Par comparaison, la start-up recensait 115 000 maisons (dont 56 000 en France) en avril 2015. L’objectif du million de membres, au début fixé à 2018, a été repoussé à 2019. La plateforme française se rémunère sur les options payantes, comme la certification du compte, une assurance (fournie par la MAIF pour 4 à 35 euros par jour et sur laquelle GuestToGuest prélève une commission non précisée) ou une caution dont le montant est décidé par l’utilisateur et sur laquelle la start-up prélève 3,5%. 80% des échanges sont effectués avec caution et 60% avec assurance, assure Charles-Edouard Girard, cofondateur et président. Les membres effectuent en moyenne près de deux échanges par an pour des voyages de six ou sept jours et le panier moyen oscille entre 30 et 40 euros. Environ 500 000 euros de CA en 2016 HomeExchange conservera sa marque et son business model (un abonnement à 150 dollars par an) mais sera enrichi des options de GuestToGuest. La start-up compte aussi profiter de sa base de données. “Les membres qui ont créé une annonce pour leur maison mais n’ont jamais fait d’échange sont nombreux”, note Charles-Edouard Girard. En 2015, GuestToGuest a enregistré 1,4 million d’euros de pertes et un chiffre d’affaires de 183 400 euros. Ce dernier a été multiplié par trois en 2016, assure le cofondateur. Avec les soixante collaborateurs d’HomeExchange, la société compte désormais une centaine de salariés dans le monde. Aude Fredouelle assurance dommagesinvestissement Besoin d’informations complémentaires ? Contactez le service d’études à la demande de mind