Les cybercriminels gagnent en compétence, au détriment des PME

Après une multiplication par quatre entre 2019 et 2020 des cyberattaques par rançongiciel signalées à l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI), la menace se stabilise (203 attaques traitées en 2021 contre 192 en 2020). En première ligne, les TPE, PME et ETI qui sont les victimes dans plus d’un cas sur deux (52 % en 2021, contre 34 % en 2021), dévoile l’ANSSI dans son Panorama de la menace informatique.

Au-delà des rançongiciels, la cybercriminalité augmente. “Le nombre d’intrusions avérées dans des systèmes d’information signalées à l’ANSSI a augmenté de 37 % entre 2020 et 2021”, estime l’autorité. Deux causes à cela : “la généralisation d’usages numériques souvent mal maîtrisés” au sein des entreprises d’une part (mais qui n’est pas une nouveauté) et la professionnalisation des cybercriminels qui s’explique par les recettes accumulées par ces acteurs, “estimées à plus d’un milliard d’euros par an”, selon le rapport.

À noter : L’explosion du risque cyber a occasionné de lourdes pertes pour les assureurs, avec un ratio de sinistralité de 167 % en 2020, selon l’AMRAE. 

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