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Accueil > Assurance > Luko devient assureur grâce au rachat de Coya

Luko devient assureur grâce au rachat de Coya

Avec le rachat de l'insurtech Coya, agréée par la BaFin depuis 2018, Luko veut accélérer son développement européen et maîtriser l'ensemble de la chaîne de valeur.

Par Antoine Duroyon. Publié le 20 janvier 2022 à 18h00 - Mis à jour le 01 août 2022 à 17h25
Luko
  • Ressources

Le néoassureur français Luko, spécialiste du risque habitation, devient société d’assurance régulée en Allemagne grâce à l’acquisition de Coya. Cette insurtech fondée en 2016 a obtenu sa licence auprès de la BaFin en 2018, année du lancement de Luko en France.

Renommée Luko Insurance AG, Coya devient la plateforme d’assurance de l’ensemble des filiales du groupe en Europe, qui opèrent sous la marque Luko dans chacun des marchés (France, Allemagne et Espagne où le néoassureur est implanté depuis l’été 2021).

Si Luko a fait de la MRH et des services associés (réparation et entretien du logement via un service de téléconsultation, agrégateur d’annonces immobilières, suivi de la consommation de gaz et d’électricité…) la pierre angulaire de son offre, Coya a développé une large gamme de produits d’assurance (responsabilité civile privée, équipement de la maison, vol de vélo, animaux de compagnie…).

Une opération financée en titres

L’activité d’assurance sera basée à Berlin où le groupe va ouvrir une cinquantaine de postes (actuaires, compliance officers, gestionnaires d’actifs, commerciaux, juristes, etc.) sur un total de cent recrutements en Europe.

Cette acquisition entièrement financée en titres, dont le montant n’est pas précisé et qui reste soumise au feu vert de la BaFin, permet à Luko de compter dorénavant plus de 300 000 assurés, grâce au portefeuille de 80 000 clients apporté par Coya, et de maîtriser l’ensemble de la chaîne de valeur.

Coya a levé plus de 40 millions de dollars auprès d’investisseurs tels que Valar Venture, Headline ou encore le family office de Roland Berger. De son côté, Luko a réuni un total de 72 millions d’euros en faisant appel à Accel et EQT Ventures notamment. Le cofondateur de la start-up Raphaël Vullierme revendique une part de marché de 25 % dans l’assurance en ligne.

Antoine Duroyon
  • acquisition
  • assurance dommages
  • insurtech

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