Accueil > Assurance > Philippe Auzimour (Cabinet Branchet) : “Nous incluons dorénavant dans notre garantie le risque cyber” Philippe Auzimour (Cabinet Branchet) : “Nous incluons dorénavant dans notre garantie le risque cyber” Le courtier spécialisé dans la responsabilité civile professionnelle médicale des chirurgiens, anesthésistes et obstétriciens couvre désormais le risque cyber. Explications avec son directeur général Philippe Auzimour. Par . Publié le 28 novembre 2019 à 16h34 - Mis à jour le 28 janvier 2025 à 15h57 Ressources Sur le cyber-risque, vous avez ajouté une garantie. Que couvrez-vous ? Nous étions déjà présents sur la e-réputation. Nous offrons le rétablissement de la réputation en cas d’attaques injustifiées sur Internet et les réseaux sociaux. Sur le cyber-risque, nous avons attendu que ça se matérialise en France. Mais dernièrement, il y a eu plusieurs exemples : les HCL se sont fait attaquer, Ramsay a été bloqué…Nous avons transcrit ce risque à l’échelle des chirurgiens, anesthésistes et obstétriciens. Les plus gros sinistres sont la perte de données. Nous incluons dorénavant dans notre garantie ce risque cyber si “je perds ou je me fais prendre mes données” ou si “je ne peux plus opérer”. Nous prodiguons une assistance 24h/24. Nous avions déjà une assistance pour l’infectiologie ou un problème avec un patient, qui a été complétée par une assistance sur le burn-out, nous en ajoutons donc une sur le risque cyber. Quand Branchet assistance reçoit un appel de ce type, on évalue le problème. S’il est technique, nous avons une société qui s’occupe de prendre la main. Si c’est un problème juridique, une société d’avocats spécialisée intervient. Il peut aussi y avoir l’intervention d’un médecin. Vous citez également les dossiers patients électroniques. Quels sont les risques liés et comment accompagnez-vous vos assurés ? Dans nos garanties nous surveillons les problèmes de perte ou de mauvaise transmission. La perte est couverte par notre garantie sur le risque cyber. Pour la mauvaise transmission, nous allons faire des formations sur les réflexes de base de protection et les risques informatiques, afin d’éviter le dérapage de ce risque. Anticipez-vous de nouveaux risques liés à l’utilisation des robots ou de l’intelligence artificielle ? Sur les robots, l’expérience des États-Unis montre qu’il n’y a pas de sur-risque ou de sous-risque, après la courbe d’apprentissage. Avec un bon apprentissage, ça se passe bien. Pour l’intelligence artificielle, c’est beaucoup trop tôt. Les Américains pensent qu’elle ne fera pas disparaître les professionnels de santé mais que les métiers d’assureurs vont évoluer vers une assurance homme-machine. Pour les mises en cause, il faudra voir s’il s’agit de l’homme ou de la machine. Nous avons un credo : cela doit rester sous la responsabilité de l’opérateur. Nous saurons les couvrir car ils l’utiliseront à bon escient. Je ne pense pas que cela créera un sur-risque. Et, nous espérons que ça va nous aider dans nos métiers. Branchet Courtier spécialisé, filiale du groupe Verspieren depuis 2011 Activité exclusivement dédiée à la responsabilité civile professionnelle médicale des praticiens du plateau technique lourd et à l’assistance juridique 6 000 praticiens assurés sur les 10 000 que compte le plateau technique lourd Contrat RCP assuré par Berkshire Hathaway European Insurance DAC (BHEI) Ce contenu a été réalisé par la rédaction de mind Health, service d’information professionnelle consacré à la mutation des industries de santé. assurance santécyberassurance Besoin d’informations complémentaires ? Contactez le service d’études à la demande de mind À lire Les risques cyber “silencieux” inquiètent moins les assureurs en 2019 qu’en 2018 Cyber-assurances : la France fait partie des marchés les plus agressifs en termes de tarification et de franchise