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Accueil > Non classé > Rodolphe Henry (Coopengo) : “Notre logiciel est basé sur un ERP open-source”

Rodolphe Henry (Coopengo) : “Notre logiciel est basé sur un ERP open-source”

La start-up française Coopengo a signé fin 2018 Swiss Life, qui utilisera sa solution pour l’assurance emprunteur. Rodolphe Henry, fondateur de la société, décrypte les avantages d’une solution open-source.

Par Aude Fredouelle. Publié le 26 mars 2019 à 15h37 - Mis à jour le 28 janvier 2025 à 15h58
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En quoi Coopengo est-il un progiciel de gestion de contrats original ?

Nous avons créé Coopengo en 2012 car les outils existants sur le marché étaient trop anciens et trop coûteux à déployer pour des organisations de taille intermédiaire. Par ailleurs, les solutions existantes reposaient sur du code fermé entièrement développé par les éditeurs, ce qui ne favorise pas l’innovation et coûte cher à maintenir, alors que beaucoup de mécanismes dans l’assurance sont assez communs à tous les métiers, d’un point de vue technologique (problématiques de sécurité, bases de données, langages, performance…) comme d’un point de vue métier (factures, contrats, clients, SEPA, RGPD…).

Nous sommes donc partis d’un ERP généraliste open source, Tryton (fork d’Odoo), et nous avons décidé de l’enrichir technologiquement. Cela nous permet de garder les fondations de Tryton et ses évolutions tout en travaillant sur son application dans l’assurance. C’est un gros avantage : par exemple, pour le RGPD, un éditeur propriétaire a dû développer lui-même toutes les nouvelles fonctionnalités pour se mettre en conformité. La communauté internationale du framework Tryton nous a permis d’être le premier progiciel assurance à annoncer des fonctionnalités autour du RGPD en avril 2018.

Quel est votre business model ?

Nous sommes en open-source et notre business model est basé sur le service : nous facturons le déploiement de nouvelles fonctionnalités, le paramétrage du logiciel, son intégration dans des SI parfois complexes et bien sur la maintenance. Nous garantissons aussi des niveaux de service avec un niveau de réponse élevé. Mais nous ne sommes pas une SSII car notre projet d’entreprise est le logiciel, dont nous sortons une nouvelle version tous les six mois. Nous avons la main sur les évolutions, pour conserver un logiciel cohérent, mais nous avons créé un club utilisateurs pour permettre d’échanger sur les grands axes du logiciel.

Combien de clients comptez-vous ?

Nous avons quinze clients en France, dont des courtiers (Santiane, UGIP, SPB Family…) mais aussi des banques, comme la Banque Française Mutualiste. Nous avons commencé par viser des acteurs moyens mais nous avons aussi signé sur l’assurance emprunteur Swiss Life fin 2018, notre premier client Tier 1, et une première grande mutuelle, la MGEFI en Santé-Prévoyance.

Comment vous différenciez-vous d’autres nouveaux entrants ?

Notre double moteur de paramétrage est un élément très différenciant. Concrètement, dans un logiciel traditionnel, les utilisateurs peuvent paramétrer les règles et les processus selon des exemples de paramétrages, mais pas de manière fine. Si les coûts de projets de déploiement de progiciels sont souvent exorbitants, c’est parce qu’ils sont rigides et que la personnalisation nécessite des développement spécifiques.

Nous proposons un moteur de règles qui englobe du code en langage métier et qui permet à des utilisateurs formés de créer des algorithmes métiers pour lancer des produits plus rapidement. Nous avons aussi ajouté un moteur de processus pour paramétrer l’enchaînement des étapes de chaque processus et le contenu de chaque étape.

Par ailleurs, notre logiciel est développé sur des technologies très modernes : en Python pour le back, Javascript sur le front… Les éditeurs plus anciens utilisent beaucoup de Java ou ont des noyaux très anciens habillés de technologies plus récentes. Nous sommes entièrement web-service, avec une couche d’APIs pour une approche en micro-services.

Proposez-vous un déploiement cloud ou on-premise ?

La plupart de nos clients sont sur site, on-premise. Depuis peu, nous avons une offre cloud hébergée chez AWS, dont nous gérons l’administration technique et fonctionnelle et deux de nos clients sont passés dessus.

Sur quelles branches d’assurance êtes-vous positionnés ?

Nous sommes avant tout positionnés sur l’assurance de personnes, la prévoyance et l’assurance emprunteur, et la santé (pour les contrats et cotisations, pas les prestations). Nous avons aussi quelques clients en IARD, branche sur laquelle on a vocation à aller davantage. La solution couvre toute la chaîne, de la tarification jusqu’aux sinistres en passant par le commissionnement, analyse de risques… Les clients peuvent choisir les modules qu’ils souhaitent.

Quel est votre chiffre d’affaires ?

 Nous ne communiquons pas sur notre chiffre d’affaires mais nous sommes rentables depuis plusieurs années.

Rodolphe Henry

Depuis janvier 2012 : associé fondateur chez Coopengo

2007 – 2011 : Vice-président sales et marketing chez Wyde

2004 – 2006 : Business development (ventes OEM) chez Bull

Formation

Ecole supérieure du commerce extérieur (ESCE)

Aude Fredouelle
  • cloud
  • progiciel

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