Stoïk ouvre le marché belge avec l’acquisition de CyberContract

Le courtier grossiste français spécialiste du risque cyber Stoïk signe sa première acquisition avec le spécialiste belge de la cyberassurance CyberContract. L’opération de croissance externe permet à l’insurtech d’ouvrir un nouveau marché, après l’Allemagne, l’Autriche, l’Espagne et le Luxembourg.

Créée en 2014, CyberContract fonctionne sur un principe similaire à Stoïk en associant assurance cyber et dispositifs de cybersécurité. Le courtier compte 150 partenaires et couvre un millier de PME belges. Après une année 2023 déficitaire, CyberContract avait renoué avec la rentabilité en 2024, avec un bénéfice net de près de 11 000 euros, selon des documents consultés par mind Fintech.

En intégrant le giron de Stoïk, CyberContract voit sa garantie assurantielle passer de 3 à 10 millions d’euros. La société pourra aussi assurer des entreprises enregistrant jusqu’à 1 milliard d’euros de chiffres d’affaires, contre 150 millions auparavant. CyberContract prévoit de tripler au moins son portefeuille d’assurés à horizon 18 mois. De son côté, Stoïk indique couvrir 8 000 PME et ETI, contre 5 000 début 2025. En 2025, l’acteur vise une collecte de 45 millions d’euros de primes, soit 20 millions de plus qu’en 2024.

À noter : Cet été, l’assureur cyber états-unien Coalition est entré sur le marché français via sa filiale, Coalition Insurance Solutions GmbH. Comme Stoïk, l’agence de souscription peut y assurer les entreprises jusqu’à un milliard d’euros de chiffre d’affaires grâce à un partenariat avec Allianz.

Lire notre note de recherche sur les risques cyber sur le site de mind Fintech