Accueil > Financement > Finance alternative > 195 plateformes de financement participatif sont immatriculées en France 195 plateformes de financement participatif sont immatriculées en France Le registre de l'Orias, dont mind Fintech suit l'évolution au long cours, recense 156 intermédiaires en financement participatif, contre 160 en février 2021. Par Sara Chaouki avec Antoine Duroyon. Publié le 19 octobre 2021 à 10h50 - Mis à jour le 19 octobre 2021 à 17h20 Ressources L’Orias est l’organisme qui tient en France le registre unique des intermédiaires en assurance, banque et finance. Il immatricule notamment les acteurs du crowdfunding, que ceux-ci aient le statut d’intermédiaires en financement participatif (IFP) ou de conseillers en investissements participatifs (CIP) (voir encadré). Sur la base des données ouvertes de l’Orias, mind Fintech propose trois fois par an (à la fin du premier trimestre, à la fin du deuxième trimestre puis en début d’année) de faire le point sur les immatriculations de ces acteurs. Comme le révèle notre décompte, la France comptait, au 10 septembre 2021, 195 plateformes de financement participatif immatriculées, contre 200 en février 2021. Je consulte la liste des plateformes IFP, CIP et PSI Dans le détail, l’Orias recense 156 intermédiaires en financement participatif (contre 160 en février 2021) et 63 conseillers en investissement participatif (contre 59 début 2021). Il faut préciser que 24 plateformes cumulent les statuts IFP et CIP, contre 19 en début d’année. À noter que ces données tiennent compte des suppressions, radiations et réinscriptions éventuelles. Entre le 11 février 2021 et le 10 septembre 2021, 32 plateformes ont obtenu le statut d'intermédiaire en financement participatif, dont la plateforme de crowdequity et crowdfunding immobilier WiSEED (déjà agréée PSI depuis 2016), la plateforme de soutien aux TPE et PME françaises Tudigo ou encore le service de cagnotte en ligne Leetchi. Dans le même temps, 28 plateformes IFP ont été supprimées ou radiées du registre, dont la plateforme de crowdlending dédiée aux prêts étudiants Edukys, la plateforme de sponsoring Futurachef et la plateforme associative Les co-citoyens. En ce qui concerne les conseillers en investissements participatifs (CIP), quatre plateformes ont été inscrites sur la période étudiée : la plateforme déjà mentionnée Tudigo, les plateforme de crowdfunding immobilier Koregraf et Mahana Capital, ainsi que la plateforme dédiée aux collectivités Collecticity. A noter qu’une plateforme a été supprimée du registre : Funding Street, une plateforme de financement participatif en actions des commerces de proximité. L’évolution des agréments IFP et CIP à l’Orias Quelles différences entre conseiller en investissement participatif (CIP), intermédiaire en financement participatif (IFP) et prestataire en services d'investissement (PSI) ? En France, le statut juridique des plateformes de crowdfunding dépend de la nature du financement qu’elles proposent. Si elles permettent aux internautes de souscrire des titres financiers (actions, obligations, minibons, titres participatifs) émis par une société non cotée, elles doivent alors s’inscrire auprès du registre de l’Orias en tant que conseiller en investissement participatif (CIP). Leur site internet doit être d’accès progressif, c’est-à-dire qu’il doit comprendre plusieurs étapes avant de permettre à l’investisseur potentiel de souscrire à l’offre : s’assurer que l’internaute comprend la nature de son investissement et les risques, lui faire passer un test d’adéquation… L’Orias vérifie notamment que ces plateformes remplissent des conditions d’honorabilité et de compétence professionnelle. Les plateformes qui souhaitent permettre aux internautes de souscrire des titres financiers émis par une société non cotée peuvent également opter pour le statut de Prestataire de services d’investissement (PSI), qui leur permet de proposer toutes les catégories de titres financiers, des minibons, et d’obtenir un passeport pour fournir ses services d’investissement dans l’espace économique européen. Si les plateformes permettent de financer des projets sous la forme d’un prêt (avec ou sans intérêt), ou d’un don (avec ou sans contrepartie), elles doivent s’immatriculer auprès du même organisme en tant qu’intermédiaire en financement participatif (IFP). Comme pour les CIP, l’Orias vérifie que ces plateformes remplissent des conditions d’honorabilité et de compétence professionnelle. Plus de détails sur le site de l’Orias. mind Fintech publiera prochainement la version actualisée de son panorama annuel consacré aux plates-formes de crowdfunding françaises. Sara Chaouki avec Antoine Duroyon crowdfunding Besoin d’informations complémentaires ? Contactez le service d’études à la demande de mind À lire L'évolution des agréments IFP et CIP à l'Orias