Accueil > Financement > Finance alternative > Crowdequity : les volumes collectés divisés par deux au premier semestre 2018 Crowdequity : les volumes collectés divisés par deux au premier semestre 2018 Seuls 16 millions d'euros ont été collectés dans la catégorie Investissement (capital et royalties) au premier semestre 2018, selon le baromètre réalisé par KPMG pour Financement Participatif France. L'association professionnelle pointe le contexte fiscal incertain de ces derniers mois. Par Antoine Duroyon. Publié le 27 septembre 2018 à 18h09 - Mis à jour le 27 septembre 2018 à 18h09 Ressources Le baromètre du crowdfunding en France pour le 1er semestre 2018, réalisé par Financement Participatif France (FPF) et KPMG, révèle une augmentation de 59% des volumes collectés par les acteurs de la finance alternative, à 621,4 millions d’euros. Etabli sur la base de réponses fournies par 67 plateformes, le baromètre isole les fonds de prêts en ligne dédiés aux entreprises qui témoignent d’une très forte croissance des volumes collectés : + 150% (à 159,5 millions d’euros), devant les cagnottes en ligne (+55%, à 98,6 millions d’euros). En ce qui concerne les acteurs traditionnels du financement participatif (don, prêt, investissement), la croissance des volumes ralentit : +36% (à 206,8 millions d’euros) contre +44% fin 2017. Cela s’explique notamment par le coup de frein observé au niveau des plateformes d’investissement en capital, dont les volumes de collecte ont baissé de 50%, à 16 millions d’euros, par rapport au 1er semestre de l’année précédente. “Cette diminution fait notamment écho au contexte fiscal incertain de ces derniers mois : d’une part, la suppression de l’ISF ne semble pas confirmer les prévisions du gouvernement qui espérait une réaffectation de l’épargne des Français vers le financement de l’économie réelle ; d’autre part, le coup le pouce fiscal annoncé début 2018 qui devait faire passer la réduction d’impôt de 18% à 25% dans le cadre de l’IR-PME (dit “Madelin”) n’a toujours pas été concrétisé, mettant les investisseurs potentiels dans une situation d’imprévisibilité et d’attente“, estime FPF. L’association espère néanmoins “un certain nombre d”ouvertures et de simplifications” dans le cadre de la loi Pacte en cours de discussion au Parlement. Le texte prévoit notamment d’ouvrir le PEA-PME aux obligations, actions et aux minibons acquis via des plateformes de financement participatif et de relever le plafond des levées en crowdfunding. Le succès des minibons n’est toujours pas au rendez-vous ; ils ont représenté 3,3 millions d’euros collectés au premier semestre, contre 9,1 millions un an plus tôt. Antoine Duroyon crowdequitycrowdfunding Besoin d’informations complémentaires ? Contactez le service d’études à la demande de mind À lire Le prêt a tiré le marché du financement participatif en 2016 Crowdlending : les obligations ont accentué leur avance sur le prêt rémunéré en 2017