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Accueil > Financement > Financement participatif : la collecte a bondi de 84 % en France en 2021

Financement participatif : la collecte a bondi de 84 % en France en 2021

Selon la neuvième édition du baromètre du crowdfunding présenté par Financement Participatif France, les plateformes de crowdfunding ont collecté 1,88 milliard d’euros l’an dernier. Le secteur doit s’adapter, non sans une certaine appréhension, à l’évolution du cadre réglementaire européen.

Par Antoine Duroyon. Publié le 10 février 2022 à 18h11 - Mis à jour le 01 août 2022 à 17h24
Crowdfunding
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Le secteur du financement participatif en France a accéléré sa croissance en 2021. Selon la dernière édition du baromètre réalisé par Financement Participatif France (FPF) et Mazars, 1,88 milliard d’euros ont été collectés l’an dernier, tous modèles confondus (don, prêt, investissement), au travers de près de 170 000 projets. Un montant en hausse de 84 % comparé à 2020. 
Sans surprise, le modèle du financement sous forme de prêts et d’obligations est archi-dominant. Avec presque 1,3 milliard d’euros collectés, l’obligataire représente 78 % de la collecte totale. Cet instrument financier est notamment plébiscité par les plateformes de crowdfunding immobilier et EnR (énergies renouvelables) qui constituent les locomotives du secteur. Il permet de financer des projets de plus en plus importants : le montant moyen par collecte a dépassé le million d’euros en 2021, contre un peu plus de 400 000 euros en 2020.

Collecte en financement participatif (2015-2021, en millions d’euros)

“Nous assistons à une forme d’hybridation entre les univers du crowdfunding et de l’asset management, avec la création de fonds professionnels spécialisés et de fonds communs de placement à risque”, souligne Bertrand Desportes, associé chez Mazars. Si cette tendance est en augmentation, elle reste cependant minoritaire. “Les FPS et les FCPR ne représentent que de 10 % à 15 % des financements dans l’immobilier”, assure Jérémie Benmoussa, président de FPF et président du directoire de Fundimmo. 

Lire aussi : Quel est le profil des 195 plateformes de crowdfunding françaises ?

Les deux autres modèles transactionnels – dons et investissements – ont quant à eux atteint des collectes respectives de 196,8 millions d’euros (-10 % comparé à 2020) et 103,5 millions (+75 %). Ces plateformes contribuent largement à l’appréciation sociale ou environnementale des projets financés. Avec près de 77 000 projets pour un volume de collecte de 440 millions d’euros, cette dimension a concerné 23,4 % du volume total et 45,6 % des projets financés. Les plateformes se montrent attentives à cet enjeu en intégrant pour 65,1 % d’entre elles, des critères ESG dans leur grille d’analyse de projets éligibles.

Consolidation à venir

Après avoir atteint un pic en 2019, le nombre de nouvelles immatriculations en tant que IFP ou CIP décline : 47 en 2021, contre 67 en 2020 et 83 en 2019. “Avec l’entrée en vigueur du règlement européen 2020/1503 [en novembre 2021, ndlr] qui vient rehausser sensiblement le niveau d’exigence pour opérer en tant que prestataire de services de financement participatif, il faut s’attendre à ce que le marché se recentre sur un nombre plus restreint de plateformes capables d’assumer ce socle réglementaire plus exigeant”, estime Bertrand Desportes. 

Ce règlement signifie la disparition du statut de CIP au profit d’un statut obligatoire européen unique (prestataire européen de services de financement participatif – PSFPE) pour les plateformes de prêts rémunérés et de titres financiers, sous la supervision de l’AMF après éventuellement avis conforme de l’ACPR. Les plateformes de dons et de prêts à titre gratuit pourront conserver le statut d’IFP. Si les plateformes doivent en théorie se conformer au nouveau règlement européen d’ici novembre 2022, des points restent encore en suspens. Il s’agit notamment du traitement des projets impliquant une entité ad hoc et du sort réservé aux prestataires de service d’investissement (PSI). Autant d’éléments qui devraient pousser FPF à réclamer un report du délai de mise en conformité, alors que l’AMF n’a pas encore ouvert formellement le guichet d’agrément des PSFPE.

Antoine Duroyon
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