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Accueil > Financement > Finexkap se lance dans le crédit court terme et la marque blanche

Finexkap se lance dans le crédit court terme et la marque blanche

La plateforme d'affacturage, qui ne parvient pas à atteindre des volumes suffisants, explore de nouvelles pistes de développement. Au programme : crédit court terme, marque blanche et internationalisation.

Par Aude Fredouelle. Publié le 20 septembre 2019 à 14h14 - Mis à jour le 16 septembre 2022 à 17h10
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En septembre 2017, les dirigeants de Finexkap décrivaient pour mind Fintech leur nouvelle stratégie de “network lending”. Elle consistait à intégrer leur solution d’affacturage chez des partenaires en BtoBtoB plutôt que de privilégier leur site en direct pour diminuer les coûts d’acquisition et améliorer le scoring et la proportion de factures acceptées.

Deux ans plus tard, le pari est réussi : 80% à 90% des nouveaux clients de Finexkap (une centaine par mois environ) proviennent désormais de ce réseau. “Le coût d’acquisition est très maîtrisé et ce modèle BtoBtoB est très sain financièrement, se félicite Cédric Teissier, fondateur et président. Depuis 2017, notre activité de fonds est rentable. En 2018, elle a enregistré un chiffre d’affaires de 4 millions d’euros pour un résultat net de 500 000 euros environ.” Pour autant, la société ne remplit pas ses objectifs. “Nous avons entamé une réflexion stratégique car nous n’enregistrons pas assez de volumes”, déplore le dirigeant. 

Finexkap a originé 15 millions d’euros de financement en 2015, 45 en 2016, 75 en 2017 (contre un objectif annoncé de 150), 110 en 2018 et vise 200 millions d’euros pour 2019. Pour être rentable, la société aurait besoin de financer 100 millions d’euros de factures par mois mais n’atteint actuellement que 25 millions d’euros. Elle revendique 2 500 clients (dont 500 en direct et 2 000 via son réseau). Par comparaison, le Crédit Agricole, qui a lancé début 2018 Cash in Time, une solution de financement de factures visant les TPE et similaire à celle de Finexkap, annonçait en juin dernier 13 500 clients et un encours de 500 millions d’euros à fin septembre. Un résultat obtenu grâce à l’appui de son réseau et ses agences.

Trois axes de croissance

En l’absence de réseau de cette puissance pour populariser son offre, Finexkap va explorer dans les mois à venir plusieurs pistes de croissance. D’abord, des partenariats avec des banques pour commercialiser sa solution en marque blanche. “C’est un sujet d’actualité pour tous les factors, depuis le lancement de Cash in Time et surtout l’annonce de ses très bons résultats“, indique Cédric Teissier. Des discussions sont en cours avec trois banques françaises et la start-up espère signer au moins un contrat d’ici la fin de l’année.

Nous avons obtenu une extension de notre agrément
auprès de l’AMF pour faire du prêt
Cédric Teissier
Président de Finexkap

La deuxième piste de croissance, déjà évoquée par les dirigeants en 2017, consiste à élargir la gamme de Finexkap au-delà de l’affacturage. “Nous avons obtenu une extension de notre agrément auprès de l’AMF pour faire du prêt”, indique le président. Objectif : prêter à des entreprises sur du court terme, pour gérer leur trésorerie (et non dans le cadre du financement de projets, comme sur October par exemple). Finexkap n’est pas la seule start-up à se positionner sur le créneau. Arnaud Soubien, ex-directeur général adjoint de Finexkap, a lancé en janvier 2019  RollingFunds, une solution permettant de proposer des crédits court terme aux TPE et PME. 

“Nous nous positionnerons toujours en BtoBtoB, sur la relation entre acheteur et vendeur, pour aider des petits acheteurs. Il pourra s’agir d’entreprises brick-and-mortar qui ont une clientèle professionnelle qui paye comptant en carte bleue ou bien de sites en ligne, qui vendent du matériel informatique à des TPE par exemple”, explique Cédric Teissier. Un premier partenaire sera déployé d’ici la fin de l’année.

“Network lending” : marketplaces, logiciels de comptabilité et “reverse factoring”

Finexkap compte une vingtaine de partenaires (contre une dizaine il y a un an), dont la moitié sont des marketplaces BtoB (Hopwork, Comet, Malt, Yoss, Amazing.dev…) et de vente de marchandises. Finexkap est aussi intégré à quelques logiciels de facturation électronique comme Factomos, Quickbooks ou Zervant. Par contre, le partenariat noué avec Cegedim n’est plus en production. Même chose pour Sage, avec qui le partenariat n’existe plus. “Nous sommes désormais plus précautionneux sur le choix des partenaires, raconte le fondateur. Il faut s’assurer que les utilisateurs des partenaires ne gèrent pas seulement la comptabilité et aient le pouvoir de décider de se lancer dans l’affacturage.” Par contre, d’autres logiciels de comptabilité intègrent encore Finexkap, comme Smartisi ou RCA. Enfin, Finexkap va finaliser dans l’année le déploiement d’un partenariat de reverse factoring initié il y a deux ans en pilote avec une grande entreprise de l’agro-alimentaire.

La stratégie de network lending permet à Finexkap d’augmenter le pourcentage de factures acceptées : il monte à 100% sur YOSS et 80% à 100% sur les autres marketplaces, contre 25% en direct sur Finexkap. “Parfois, le problème n’est pas le profil de risque mais le mode de facturation, à l’abonnement par exemple”, souligne Cédric Teissier. La tarification est réalisée au cas par cas : le déploiement est gratuit avec le widget express mais peut être payant pour un déploiement premium avec automatisation des process. Ensuite, Finexkap ne rémunère pas les marketplaces (qui le voient comme un service à valeur ajoutée pour leurs clients). Par contre, dans le cas des logiciels de facturation ou de comptabilité et du “reverse factoring”, une commission leur est reversée sur chaque facture financée.

Enfin, Finexkap tourne le regard vers l’international et veut s’y développer principalement via des partenariats en marque blanche avec des banques ou des sociétés financières. “Nous sommes déjà un peu exposés à l’international via nos marketplaces partenaires qui s’internationalisent”, rappelle Cédric Teissier. En “ouvrant les vannes sur la marque blanche et le crédit”, Finexkap veut atteindre un milliard d’euros de factures financées d’ici 2021, recruter 1 000 nouveaux clients en 2019 et 5 000 en 2020.

Chenavari en renfort sur le crédit court terme 

En juin 2019, Finexkap a annoncé un abondement de 32 millions d’euros de son véhicule de financement par Chenavari Investment Managers ainsi qu’une levée de fonds de 7 millions d’euros en equity (dont 2,5 millions apportés par Chenavari). “Il s’agit du meilleur gestionnaire d’actifs en Europe sur le crédit alternatif et ils font aussi de l’affacturage, notamment en Espagne, se félicite le responsable. Le but était que Chenavari nous accompagne sur le sujet du prêt court terme.” Et d’ajouter : “nous avons levé 25 millions d’euros depuis la création, dont un tour de table de près de 7 millions d’euros en mars 2018 avec Black River Ventures sur lequel nous n’avions pas communiqué”.

Nous devons créer de la valeur ajoutée par rapport
aux acteurs traditionnels qui commencent à nous imiter
Cédric Teissier
Président de Finexkap

Finexkap compte 25 collaborateurs dont les deux tiers sont des profils techniques. La société ne compte encore aucun commercial mais un recrutement est prévu en décembre pour gérer les relations partenariales (notamment pour la marque blanche). Des investissements dans la donnée sont également prévus, avec l’arrivée d’un premier data scientist en décembre et d’un second en 2020. “Nous devons créer de la valeur ajoutée par rapport aux acteurs traditionnels de l’affacturage qui commencent à nous imiter, estime Cédric Teissier. Nous allons développer des outils pour augmenter notre valeur ajoutée en marque blanche, avec la modélisation des comptes bancaires via Bankin’, la gestion de la fraude, l’identification de patterns de risque et de comportements, etc.“

Il faut dire que la fraude peut coûter cher aux acteurs du secteur : la plateforme Urica a ainsi été placée en liquidation judiciaire en juillet 2018 suite à une fraude importante (qui a d’ailleurs touché d’autres acteurs du marché). “Il s’agit de notre plus grosse source de pertes, confirme Cédric Teisser. Sur 350 millions d’euros financés par Finexkap, elle représente entre 350 000 et 400 000 euros depuis la création. Cette fraude est principalement liée à des fausses factures ou à la double modélisation de factures. Nous avons beaucoup investi pour limiter les pertes.”

Les banques traditionnelles lancent des offres concurrentes

La plupart des sociétés d’affacturage ont annoncé depuis 2017 le lancement d’offres en ligne plus flexibles imitant Finexkap (lire notre dossier) mais l’offre Cash In Time du Crédit Agricole est de loin la plus aboutie. Si aboutie qu’elle est même plus flexible que celle de Finexkap : elle débloque les fonds en 24 heures et même moins de 12 heures pour les clients du groupe (contre 24 à 48 heures pour un premier financement sur la plateforme Finexkap, mais moins de 12 heures sur les marketplaces partenaires) et elle ne demande aucun fonds de garantie et/ou de réserve. Finexkap prélève de son côté une retenue de garantie de 10% environ du montant des factures cédées (mais ne demande aucune caution au dirigeant de l’entreprise).

“Nous avons réfléchi à supprimer la retenue de garantie mais nous ne pouvons pas le faire d’un point de vue réglementaire, explique Cédric Teissier, car notre fonds est composé de plusieurs tranches de risque et l’originateur du crédit doit obligatoirement garder 5% du risque en retenue de garantie.” Il souligne cependant que lorsque la solution sera commercialisée en marque blanche, il reviendra au partenaire finançant les factures de décider d’imposer ou non une retenue de garantie.

Aude Fredouelle
  • affacturage
  • financement des entreprises

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