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Accueil > Financement > Finance alternative > La revenue based finance reste un segment méconnu du financement alternatif

La revenue based finance reste un segment méconnu du financement alternatif

Mode de financement alternatif à l'investissement en capital, la RBF trouve un écho favorable dans les pays anglo-saxons. Son développement reste timide en France malgré des avantages indéniables.

Par Antoine Duroyon. Publié le 01 décembre 2020 à 12h08 - Mis à jour le 01 décembre 2020 à 12h08
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La revenue based finance (RBF), ce mode de financement non-dilutif qui permet à des investisseurs de percevoir un pourcentage du chiffre d’affaires (royalties) de la société financée, n’a pas encore véritablement percé dans l’univers du financement alternatif. “Pour l’entreprise, il s’agit d’un engagement avec des paiements qui sont variables puisqu’ils sont directement proportionnels au niveau d’activité réelle de l’entreprise. Littéralement, on peut le définir comme une avance à remboursement conditionné“, rappelle Jean-David Bar, fondateur de la plateforme We Do Good qui développe ce modèle en France en privilégiant des projets à impact. Tout l’objectif de ce mode de financement est d’aligner les intérêts des investisseurs et des entreprises sur la croissance du chiffre d’affaires“.

C’est en ce sens que la RBF est présentée comme une alternative intéressante à l’investissement en capital où les enjeux de valorisation de l’entreprise peuvent primer sur la croissance durable. “C’est un mode de financement pertinent lorsque l’entreprise enregistre des variations dans son activité et que le niveau de risque est important“, souligne Jean-David Bar. La RBF s’applique donc prioritairement à des sociétés en phase de démarrage d’activité ou avec des contraintes saisonnières. Elle a aussi ses limites : il sera difficile de financer une expansion géographique agressive au travers de la RBF.

Depuis son lancement en 2015, We Do Good a contribué à lever 5,3 millions d’euros en royalties pour 109 entreprises dans le cadre d’opérations publiques (la société met aussi sa plateforme directement à disposition d’entrepreneurs). Le montant moyen levé par projet s’élevait à un peu plus de 60 000 euros en 2019, avec une durée moyenne initiale de contrat d’environ 5 ans. L’investisseur peut espérer un multiple d’environ deux fois sa mise.

La RBF est loin d’avoir atteint son potentiel en France. Selon les données du dernier rapport du Cambridge Centre for Alternative Finance, les acteurs de la RBF dans l’Hexagone n’ont collecté en 2018 que 1,3 million de dollars, près de 100 fois moins qu’au Royaume-Uni (102,2 millions de dollars). Au niveau mondial, c’est le marché américain qui fait figure de locomotive avec un montant cumulé de 253,6 millions de dollars. De nouveaux acteurs ont émergé en nombre sur ce segment, notamment des fonds de capital-risque (Lighter Capital, Decathlon Capital, Riverside Acceleration Capital…). Certains d’entre eux se focalisent sur des profils d’entrepreneurs ou des types de projets mal desservis par les VCs traditionnels : les investissements à impact pour Flexible Capital Fund ou les sociétés fondées par des dirigeants issus de minorités pour Founders First Capital Partners par exemple. D’autres misent sur une approche technologique guidée par l’analyse de données, comme Uncapped outre-Manche.

Evolution notable, des acteurs du paiement ou de l’e-commerce se saisissent aussi de ce modèle. Ainsi, le prestataire de services de paiement Stripe a lancé en 2019 aux États-Unis Stripe Capital, une solution de financement qui permet à une entreprise d’emprunter puis de rembourser le prêt automatiquement par prélèvement d’un pourcentage fixe sur ses ventes quotidiennes. La solution de création de site e-commerce Shopify fait de même depuis 2016. Si la RBF connaît un engouement certain dans les pays anglo-saxons, la taille de ce segment reste toute relative : 398 millions de dollars en 2018 à l’échelle mondiale, contre 305 milliards de dollars (Chine incluse) pour la finance alternative au sens large.

Cartographie des montants de la RBF en 2018 fournie par We Do Good

 

Antoine Duroyon
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