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Accueil > Financement > Marchés de capitaux > Tiphaine Saltini : “Neuroprofiler va se positionner sur le crédit et l’épargne salariale”

Tiphaine Saltini : “Neuroprofiler va se positionner sur le crédit et l’épargne salariale”

Tiphaine Saltini, CEO de Neuroprofiler, fait le point sur les avancées de cet acteur de la finance comportementale : évolution du questionnaire d’évaluation du niveau de risque, nouveaux outils, développement commercial, financement...

Par Aude Fredouelle. Publié le 09 juillet 2018 à 12h24 - Mis à jour le 28 janvier 2025 à 16h00
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Votre questionnaire évolutif destiné à évaluer le niveau des clients, notamment appliqué pour la mise en conformité avec la directive MiFID II, a-t-il évolué depuis un an ?

L’interface utilisateur est beaucoup plus ludique et le jeu est passé de 20 à 10 questions seulement grâce à ce qu’on a appris des nombreux tests passés. Outre cet aspect UX, nous allons désormais plus loin dans la chaîne de valeurs, au-delà de l’évaluation du profil de risque par rapport à la réglementation MiFID II. En amont, d’abord : nous avons créé notamment un jeu de quelques minutes destiné à améliorer l’acquisition client en ligne sur le site d’une banque. Quelques questions permettent de réaliser une première approximation du profil de risque du client pour l’inviter à ouvrir un compte et lui proposer des produits d’investissement.

Nous proposons aussi désormais d’utiliser les données collectées pendant le questionnaire MiFID II pour réaliser une segmentation plus fine des clients, parfois en l’enrichissant des données de la banque comme l’âge ou la localisation par exemple. Nous avons également développé un algorithme utilisant le jeu pour faire de la recommandation de produit ou d’allocation d’actifs. L’année dernière, nous travaillions déjà avec des robo-advisors mais nous nous contentions de donner le profil de risque de l’utilisateur parmi quatre catégories et nous perdions beaucoup de richesse dans la quantification fine de son comportement. Là, nous sommes sur du sur-mesure : on s’adapte aux contraintes de la banque et on branche notre service via une API.

Enfin, nous avons beaucoup travaillé sur l’éducation financière. Nous avons créé un outil de coaching pour aider les clients finaux à acquérir les bases des connaissances financières et débloquer certaines situations créées par MiFID II où la connaissance limitée du client sur un produit rend l’achat impossible. On l’a testé notamment avec Société Générale et le but est de l’enrichir à la demande des clients sur des produits complexes.

MIFID II : MIEUX PROTÉGER LES INVESTISSEURS EN S’ADAPTANT À LEUR PROFIL DE RISQUE
 
La directive européenne MiFID II devait entrer en application début 2017 mais est finalement entrée en vigueur en janvier 2018 car la mise en conformité s’est avérée lourde et complexe. La directive cherche à insuffler davantage de transparence sur toutes les classes d’actifs, prévenir les risques du trading haute fréquence et aussi mieux protéger les investisseurs.
Elle crée notamment de nouvelles obligations concernant l’évaluation des profils de risque : évaluer l’aversion à la perte, ne pas recourir aux questions directes, ne pas faire confiance à l’autoévaluation, analyser la cohérence des réponses collectées… Le client doit également être mieux informé sur les coûts, les charges et frais associés au produit financier tout au long de la vie du placement.

En avril 2017, vous indiquiez facturer au test, de quelques centimes à 60 euros selon le volume (hors frais supplémentaires pour des options ou du développement sur-mesure). La tarification est-elle toujours la même ?

Le prix de base a quelque peu augmenté puisque nous avons amélioré le produit : il est désormais de 100 euros pour un seul test, 5 euros par questionnaire pour un paquet de 1 000, 20 centimes par questionnaire pour un paquet d’un million… A la rentrée, nous lancerons une plateforme à destination des CGP avec un module de paiement en ligne. Nous pourrons la laisser vivre avec une relative autonomie : il s’agira d’une plateforme SaaS avec la possibilité d’aller en ligne, de faire passer le test d’évaluation du profil de risque puis de télécharger les résultats. Les clients auront aussi la possibilité d’intégrer la solution à leur système s’ils le souhaitent mais il faudra dans ce cas compter une phase d’intégration.

Où en est votre développement commercial ?

Les pilotes avec les établissements suisses Geneva Swiss Bank et Notz Stucki ont abouti à une mise en production. Nous avons achevé les pilotes avec ING en Belgique et aux Pays-Bas et avec Société Générale au Luxembourg et nous sommes en discussions pour la suite. Nous avons créé un pilote avec Allianz après avoir intégré leur programme d’accélération et nous avons signé deux autres pilotes dont un avec une grande banque britannique. On devrait signer trois autres pilotes d’ici la fin de l’année avec un assureur français et deux banques luxembourgeoises.

Vous avez intégré le programme d’accélération Fintech Boost de BNP Paribas et vous avez conduit un pilote pour intégrer Neuroprofiler au prototype de robo-advisor de BNP Paribas AM. Mais en septembre, Emmanuel Touboul, directeur de l’accélération à l’Atelier BNP Paribas, a annoncé la fin de la collaboration à la suite du rapprochement de BNP Paribas AM avec le robo-advisor Gambit, indiquant mettre l’accent davantage “sur le robo-advisor en tant que tel que sur les briques en amont comme le profiling”. Où en sont vos relations avec le groupe ?

Nos travaux avec BNP Paribas mais aussi avec BPCE ont en effet été mis en pause puisque les deux ont décidé de s’allier au robo-advisor Gambit. Neuroprofiler a vocation à être intégré dans Gambit à terme mais il faut d’abord que les banques le déploient et c’est très complexe.

Lors de notre dernière interview en avril 2017, vous disiez vous apprêter à lever 300 000 euros en obligations convertibles pendant l’été, notamment auprès de business angels et de l’incubateur Petit Poucet, puis à lever un million d’euros en equity avant fin 2017. Avez-vous réussi ?

Nous avons finalement levé 500 000 euros en obligations convertibles en avril 2017, ce qui a repoussé l’opération en equity. Nous sommes désormais en phase de levée avec un objectif de 1,5 million d’euros. Nous avons déjà recueilli des engagements pour la moitié des fonds et nous espérons boucler l’opération en fin d’année.

Quel chiffre d’affaires avez-vous enregistré en 2017 et quel est votre objectif 2018 ?

Nous avons enregistré un chiffre d’affaires d’environ 100 000 euros en 2017 et nous souhaitons doubler cette année. Surtout, nous comptons avoir converti d’ici fin 2019 au moins un premier grand groupe international. Par ailleurs, nous avons pour objectif de nous diversifier assez rapidement. A la rentrée, nous voulons travailler sur le crédit (pour évaluer la propension à rembourser des utilisateurs), l’épargne salariale (autour des plans épargne et de l’éducation financière) et sur la gestion des talents.

Combien comptez-vous de collaborateurs ?

Nous sommes désormais huit collaborateurs. La levée bouclée en avril 2017 nous a permis de recruter, principalement des commerciaux et des développeurs.

tiphaine saltini

Depuis 2016  : CEO de Neuroprofiler

2012 – 2017 : docteure à la Sorbonne

2014 – 2015 : business analyst chez BNP Paribas

2012 – 2014 : consultante experte en sciences cognitives chez Diverseo

—–

2017 : doctorat en science de la décision, IAE de Paris

2014 : postgraduate certificate in finance, London School of Economics and Political Science (LSE)

2012 : diplômée de HEC et de l’ENS Ulm en sciences cognitives

Aude Fredouelle
  • conformité
  • MiFID2
  • régulation

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