Trade Finance : le projet blockchain Marco Polo de R3 se renforce

Le projet Marco Polo, créé au sein du consortium blockchain R3 et qui vise à créer une alternative à la lettre de crédit dans les opérations de commerce international, gagne en popularité. Lancé en septembre 2017 sous l’impulsion de BNP Paribas, Commerzbank et ING, le groupe comptait vint banques en décembre dernier, dont Barclays, BBVA et Wells Fargo. “Nous avons décidé de nous arrêter à 20 participants pour avancer de manière agile mais le projet a vocation à s’ouvrir beaucoup plus par la suite”, nous indiquait alors Jacques Levet, responsable transaction banking EMEA chez BNP Paribas.

Ces derniers mois, d’autres membres ont en effet rejoint Marco Polo, dont Standard Chartered, DNB et OP Financial Group, a annoncé le consortium le 21 février. L’objectif est d’ouvrir en 2018 le projet à d’autres acteurs bancaires mais aussi à des services tiers comme des assureurs, des ERP et des entreprises logistiques.

R3 a choisi le partenaire technologique TradeIX pour développer la plateforme, qui devra “gérer l’ensemble des formes de financement de la supply chain, les créances et les dettes, aussi bien pour les PME que pour des multinationales”. L’objectif est d’entrer en production d’ici fin 2018.