Accueil > Investissement > Après les cartes de paiement, Trade Republic déploie ses comptes courants Après les cartes de paiement, Trade Republic déploie ses comptes courants Le néocourtier Trade Republic poursuit son cheminement vers un modèle bancaire. Après le compte rémunéré et la carte de paiement, l'entreprise, dotée d'une licence bancaire depuis 2023, propose désormais des comptes courants. Par Caroline Soutarson. Publié le 15 novembre 2024 à 17h54 - Mis à jour le 18 novembre 2024 à 9h06 Ressources Le néocourtier berlinois Trade Republic a annoncé le 15 novembre qu’il lançait les comptes courants en Allemagne, “de manière progressive, par lots de dizaines de milliers de personnes”, précise à mind Fintech le country manager France Vincent Grard. Les utilisateurs existants ont la priorité sur les nouveaux. Ce déploiement marque une étape clé avant l’extension du service aux 16 autres marchés européens de la zone euro où la fintech est déjà présente. “La France, deuxième marché de Trade Republic, sera sûrement le suivant”, indique Vincent Grard. Le responsable du marché hexagonal revendique “plusieurs centaines de milliers d’utilisateurs actifs” en France. “Pour nous, un utilisateur actif réalise au moins une action avec son argent chaque mois, que ce soit un paiement, recevoir des intérêts ou avoir un plan d’épargne actif…” Une estimation publiée en juin 2024 par Les Échos situe le nombre de clients français à environ 550 000. Du trading au compte bancaire Devenu établissement de crédit fin 2023, le néocourtier a démarré sa mutation vers un modèle bancaire début 2024 avec des cartes de paiement Visa, auxquelles il a ajouté une fonctionnalité de “saveback”. Cette option permet aux utilisateurs de recevoir un cashback de 1 %, investi directement dans un plan d’épargne. Auparavant, la fintech proposait déjà une application de trading (actions, ETF, produits dérivés, crypto, obligations…), ainsi qu’un compte rémunéré (depuis janvier 2023). Ce dernier a vocation à disparaître au profit des nouveaux comptes courants. “Nous continuerons à transférer le taux de rémunération intégral de la BCE mais nos utilisateurs pourront y déposer leurs salaires, réaliser des virements, mettre en place des prélèvements SEPA, etc.”, ce qui n’était pas le cas avec le compte précédent, explique Vincent Grard. Scalable Capital cherche à obtenir une licence bancaire La rémunération du compte courant est aussi proposée dans l’Hexagone par Lydia depuis la refonte de son offre. Toutefois, Sumeria (le nouveau nom de son offre bancaire), qui ne dispose pas encore d’une licence bancaire, ne rémunère pas les comptes à hauteur des taux directeurs de la banque centrale. Des IBAN localisés fournis par Trade Republic En outre, le changement de compte permet au challenger de migrer ses utilisateurs sur ses propres IBAN tandis que ceux des comptes rémunérés étaient “fournis par HSBC, Deutsche Bank, JPMorgan et Citi”, ajoute Vincent Grard. Un temps partenaire bancaire de la fintech, la plateforme de Banking-as-a-Service Solaris ne travaille plus avec Trade Republic. Concernant la stratégie liée aux IBAN, le récent challenger veut “localiser” son produit. Trade Republic travaille donc actuellement avec le régulateur pour proposer des IBAN nationaux dans l’Hexagone, nous apprend le country manager. Caroline Soutarson challengerIBANnéobanquenéocourtier Besoin d’informations complémentaires ? Contactez le service d’études à la demande de mind À lire Le néocourtier Shares ouvre sa plateforme technologique aux CGP Entretien Eric Demuth (Bitpanda) : “Nous sortirons un assistant financier virtuel basé sur l’IA d’ici fin 2024” Scalable Capital cherche à obtenir une licence bancaire