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Accueil > Investissement > Comment Active Asset Allocation tire profit de l’essor de la gestion pilotée

Comment Active Asset Allocation tire profit de l’essor de la gestion pilotée

Alors que la gestion pilotée représente déjà près d’un tiers des encours de l’épargne en France, Active Asset Allocation (AAA) fête ses 15 ans avec l’objectif de se positionner comme une alternative aux géants internationaux. Cofondée en 2010 à Nice, la société associe ingénierie financière et technologies numériques pour attirer assureurs, distributeurs et sociétés de gestion.

Par Antoine Duroyon. Publié le 10 septembre 2025 à 10h39 - Mis à jour le 10 septembre 2025 à 10h39
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Dès ses débuts, Active Asset Allocation (AAA), spécialiste des stratégies d’allocations d’actifs, a centré ses travaux sur la mesure et la maîtrise du risque. Sa méthode phare repose sur le maximum drawdown, c’est-à-dire la pire perte subie par un portefeuille depuis son plus haut historique. “Nous avons cherché à rendre cette mesure plus opérationnelle grâce à l’automatisation et à l’intelligence artificielle”, rappelle Adina Grigoriu, cofondatrice et CEO d’AAA.

Une place de marché de l’épargne

En 2015, l’entreprise lance Coanda, une plateforme SaaS modulaire en marque blanche, destinée aux assureurs, distributeurs et sociétés de gestion. Cette place de marché de l’épargne automatise la construction, l’analyse et le reporting de portefeuilles et facilite l’investissement automatisé tout en enrichissant les processus opérationnels des acteurs du secteur financier (gestionnaires d’actifs, assureurs, distributeurs).

“Aujourd’hui, Coanda est nativement multi-gérants, multi-distributeurs et multi-assureurs. Nos deux axes de R&D portent d’un côté sur l’évolution des besoins métiers (stratégie, réglementation, attentes clients) et de l’autre sur la collaboration inter-acteurs via des systèmes ouverts”, explique Adina Grigoriu. AAA a développé un PMS (portfolio management system) avec la volonté d’offrir un déploiement plus agile et plus rapide que les solutions historiques du marché comme Aladdin (BlackRock) ou Charles River IMS (State Street).

Les enjeux ESG au cœur du parcours de préconisation

L’offre comprend également Coanda Premia, outil d’aide à l’investissement intégrant le devoir de conseil, la construction du portefeuille, les préférences ESG et la conformité réglementaire. “Nous avons intégré les enjeux ESG au cœur du parcours de préconisation avec Coanda Premia, qui traite simultanément risque, performance, conformité et distribution. Après recueil des préférences du client, nous croisons ces informations avec les règles de l’assureur et nous proposons en quelques secondes un portefeuille optimal, capable de couvrir gestion libre, pilotée, PER [plan d’épargne retraite, Ndlr] ou produits structurés”, précise Adina Grigoriu. 

Commercialisée sous forme de licence avec des coûts d’intégration faibles et un simple paramétrage des contraintes de l’assureur, la plateforme conseille aujourd’hui plus de 25 milliards d’euros d’actifs, avec une soixantaine de clients grands comptes, dont une cinquantaine de sociétés de gestion. Coanda est ainsi devenue une plateforme de premier plan pour la gestion pilotée – aussi appelée gestion sous mandat ou gestion déléguée – une méthode d’investissement où l’épargnant confie la gestion de son portefeuille à des professionnels, selon un profil de risque défini à l’avance. Toutes les gestions pilotées de Generali, Spirica et Vega transitent désormais par Coanda. Côté distribution, les 1 200 conseillers de la MAIF utilisent ses outils de simulation. 

La gestion pilotée, un standard de marché

“La gestion pilotée devient un standard de marché. Elle aligne les intérêts des gérants, assureurs et distributeurs, sécurise la conformité et garantit un niveau homogène de qualité pour les clients”, affirme Adina Grigoriu. En France, la gestion d’actifs sous mandat représentait environ 30 % du total fin 2023, avec 1 518 milliards d’euros (contre 1 459 milliards d’euros un an plus tôt), selon les données de l’Autorité des marchés financiers (AMF). Ce type de gestion a fortement progressé depuis dix ans, portée par l’essor de l’assurance-vie et des PER, mais aussi par la démocratisation de la gestion indicielle adossée aux ETF, avec des acteurs comme Yomoni. 

Yomoni part à la conquête des multi-family offices

Pour mieux suivre ces évolutions, AAA anime un Observatoire de la gestion déléguée, proposant des références de performances et de profils afin d’aider les distributeurs à mieux benchmarker les solutions d’allocation des actifs, en particulier en Europe. “Notre vision consiste à permettre demain à n’importe quel distributeur de proposer la gestion pilotée de n’importe quel gérant chez n’importe quel assureur”, résume Adina Grigoriu.

Un premier client au Luxembourg

AAA compte aujourd’hui 25 collaborateurs, dont certains très expérimentés. Après une période de recentrage sur la France destinée à atteindre la rentabilité, effective depuis deux exercices selon sa dirigeante, l’entreprise doit encore démontrer sa capacité à s’internationaliser. Elle a signé un premier assureur au Luxembourg. 

L’intelligence artificielle demeure un axe fort de développement : algorithmes génétiques, analyse de sentiments appliquée à la macroéconomie, génération automatique de commentaires via des modèles open source… Mais la CEO nuance : “l’IA n’est pas un objectif en soi. Dans certains cas, les méthodes mathématiques classiques restent plus élégantes et plus robustes réglementairement”.

La seule levée de fonds d’AAA, qui ne communique pas ses résultats, remonte à juin 2019, pour un montant d’environ 4 millions d’euros. Les investisseurs impliqués comprennent Ternel (anciennement MAIF Avenir), Région Sud Investissement (Turenne Capital), Allianz France (InnovAllianz), ainsi qu’une série d’investisseurs privés et d’institutions publiques locales. La direction de l’entreprise indique rester ouverte à l’éventualité d’une nouvelle levée de fonds.

Antoine Duroyon
  • gestion d'actifs
  • intelligence artificielle

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