Accueil > Investissement > Solutions d'épargne > En phase d’accélération, Yomoni lève 5 millions d’euros En phase d’accélération, Yomoni lève 5 millions d’euros Le robo-advisor français indique avoir collecté 5,7 millions d’euros sur le dernier trimestre 2016 (y compris effet de marché). Il se prépare à l’entrée en vigueur de la DSP2 en 2018. Par Antoine Duroyon. Publié le 01 février 2017 à 21h00 - Mis à jour le 01 février 2017 à 21h00 Ressources Yomoni annonce ce jeudi une levée de fonds de 5 millions d’euros auprès de ses investisseurs historiques, Crédit Mutuel Arkéa et Iéna Venture. Le management renforce “significativement” sa part dans le capital à cette occasion. Ce deuxième tour fait suite à une première levée de 3,5 millions d’euros en mars 2015. Les contrats d’assurance vie du robo-advisor sont contractés auprès de Suravenir, filiale d’assurance vie et de prévoyance du Crédit Mutuel Arkéa. Agréée SGP (société de gestion de portefeuille) en août 2015, la société propose également des mandats de gestion sur PEA et comptes-titres depuis fin mars 2016. Elle entend utiliser ces fonds pour financer de nouvelles fonctionnalités et des recrutements. “Nous souhaitons compter entre 25 et 30 collaborateurs d’ici à la fin de l’année, contre une petite vingtaine aujourd’hui. Nous allons étoffer à la fois nos équipes de développement et de conseils financiers”, explique à mind Fintech Sébastien d’Ornano, président de Yomoni. La start-up, qui annonce des rendements de 2,3 % à 7 % en 2016 pour ses portefeuilles d’assurance vie, entend confirmer une accélération de ses encours sous gestion : 11,7 millions d’euros à la fin de l’année, dont 5,7 millions gagnés sur le dernier trimestre 2016 (compte tenu d’un effet marché estimé à 200 000 euros). Cette croissance provient, pour une part non majoritaire, de reversements. “70 % des clients ont déjà effectué un reversement et un peu plus de 50 % en mis en place des versements programmés”, souligne Sébastien d’Ornano. Autre élément souligné : 35 % à 40 % des clients arrivent aujourd’hui sur la recommandation d’un client existant. Yomoni ajoute compter plus de 2 000 clients sous gestion pilotée et “nous avons dépassé un rythme d’acquisition de 250 nouveaux clients chaque mois”, précise Sébastien d’Ornano. Yomoni note également une augmentation du ticket initial. “Alors que le montant correspondait au début au seuil d’investissement, soit 1 000 euros, celui-ci approche désormais les 4 000 à 5 000 euros, contre 10 000 à 12 000 euros pour un assureur vie traditionnel”, indique Sébastien d’Ornano. Selon les éléments fournis par Yomoni, l’encours moyen ressort à un peu moins de 6 000 euros. En 2017, la fintech va porter ses efforts sur la préparation de la nouvelle réglementation DSP2 qui va favoriser l’activité des nouveaux entrants. Un développement possible par des partenariats avec des agrégateurs existants. Une collaboration est notamment envisagée avec Bankin’ sur la partie épargne. La société étudie aussi de quelle manière elle pourrait s’intégrer à la nouvelle place de marché de Linxo via la fonction “Linxo Connect”. Un autre apport de la DSP2 porte sur l’accès au compte courant. “Les clients nous attendent aussi sur le coaching financier. L’accès au compte courant nous permettrait de les alerter en cas de sommes non investies par exemple”, déclare Sébastien d’Ornano. Une telle fonctionnalité pourrait être fournie par une solution en marque blanche. Antoine Duroyon levée de fondsrobo-advisor Besoin d’informations complémentaires ? Contactez le service d’études à la demande de mind À lire Les robo-advisors français éprouvent leurs modèles face aux réalités du marché Linxo ouvre une place de marché de services financiers tiers