Genesis confirme sa mise en faillite

Dernière victime en date de l’effondrement de la plateforme d’échange de cryptoactifs FTX, Genesis a placé ses activités de prêt sous la protection du chapitre 11 de la loi sur les faillites des États-Unis. Ses activités de trading et de conservation ne sont pas concernées par la procédure. La filiale de Digital Currency Group, le groupe de Barry Silbert, jouait un rôle d’apporteur de liquidité en connectant les investisseurs aux fonds d’arbitrage et sociétés de trading.

Mais en tant que premier créancier non garanti de FTX, Genesis s’est retrouvé plongé depuis l’automne dernier dans la tourmente. La société est dans l’incapacité de rembourser les fonds prêtés par les investisseurs. Parmi ses premiers créanciers figurent Gemini, la plateforme d’échange des frères Winklewoss (exposée à hauteur de 766 millions de dollars), le family office de l’ancien dirigeant de SoftBank Marcelo Claure, ou encore Cumberland, l’activité de trading crypto du market maker DRW.

À noter : La SEC a lancé récemment des poursuites contre Gemini et Genesis. Le régulateur boursier américain estime que le programme “Gemini Earn”, qui offrait un rendement pouvant atteindre 8 %, s’apparentait à une offre de titres non enregistrés. Les retraits ont été gelés en novembre 2022.