Gibraltar lance une licence sur mesure pour les sociétés blockchains

Gibraltar s’apprête à reconnaître formellement l’utilisation des registres distribués comme mécanisme valide pour la transmission de paiements. En effet, le 1er janvier prochain, la commission des services financiers de Gibraltar (GFSC) lancera la première licence sur mesure pour les sociétés utilisant la technologie blockchain pour “transmettre ou stocker” des liquidités et des biens appartenant à des tiers, a ainsi indiqué à Reuters Nicky Gomez, responsable risque et innovation du GFSC. L’objectif est d’attirer les start-up britanniques en vue du Brexit.

D’après Sian Jones, conseiller du régulateur et du gouvernement de Gibraltar, interrogé par Reuters, les sociétés tireront deux principaux avantages de cette réglementation : elles ouvriront plus facilement un compte bancaire professionnel et elles gagneront en légitimité auprès de leurs clients.

La GFSC publiera le 15 décembre des directives pour mettre en place sa nouvelle réglementation. Les sociétés devront notamment respecter neuf principes comme traiter honnêtement leurs clients, avoir les systèmes informatiques adéquats ou encore respecter les règles en matière de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme.

Monaco cherche aussi à attirer les start-up blockchains. Le Conseil national de la Principauté – la chambre unique du Parlement monégasque – légiférera le 22 décembre prochain sur une proposition de loi visant à encadrer toutes les blockchains. Elle prévoit aussi la création d’une sandbox qui permettra aux sociétés sélectionnées de bénéficier pendant 3 ans d’un cadre réglementaire minimal pour développer leurs projets.