Accueil > Investissement > La MAIF prépare la deuxième saison de son fonds MAIF Avenir La MAIF prépare la deuxième saison de son fonds MAIF Avenir MAIF Avenir devrait annoncer un nouveau closing dans les semaines à venir, alors même que le fonds corporate vient de nommer une responsable pour gérer le portefeuille qui dénombre déjà 30 start-up. Par Aude Fredouelle. Publié le 01 juin 2017 à 11h30 - Mis à jour le 12 janvier 2022 à 10h42 Ressources A l’occasion de l’annonce des résultats de la MAIF, le 31 mai, le directeur général Pascal Demurger a laissé entendre que le fonds MAIF Avenir serait bientôt doté d’une nouvelle poche d’investissement et qu’une communication aurait lieu “dans les semaines à venir” à ce sujet. Cette “deuxième saison aura pour caractéristique de devoir anticiper la gestion du portefeuille de la saison 1 et de déterminer pour quelles start-up le fonds souhaite réinvestir au deuxième ou troisième tour de table”, explique de son côté Nicolas Boudinet, directeur général de MAIF Avenir. MAIF Avenir fait habituellement appel aux équipes métiers de la MAIF ou à la direction de l’innovation pour identifier des besoins puis “screene” les start-up pouvant y répondre pour investir dans l’une d’entre elles. Des prestataires sont parfois mobilisés pour analyser les dossiers et les analystes financiers et juridiques du groupe prennent ensuite le relais. Le 22 mai dernier, une responsable du fonds MAIF Avenir, Milène Gréhan, a été nommée pour prendre en main sa gestion. Fondé en 2015 et doté de 150 millions d’euros sur 3 ans, MAIF Avenir investit de manière minoritaire, en visant “idéalement” la minorité de blocage à 33% même si “le fonds n’y arrive pas souvent”, reconnaît Nicolas Boudinet. La filiale compte 24 investissements directs et 6 indirects, via des fonds de capital-risque.La MAIF a aussi profité de l’annonce de ses résultats pour annoncer la mise en place d’un service de crowdfunding sur son site MAIF Social Club, qui permettra aux enfants de sociétaires de financer leurs études grâce à des dons ou prêts à taux zéro auprès de la communauté Maif. L’assureur ne se rémunérera pas sur le service. Pas de substitution du travail par l’IA Par ailleurs, la MAIF vient de publier une charte éthique sur le numérique dans laquelle elle s’engage notamment à protéger les données personnelles des sociétaires (ne pas les vendre, assurer le droit à l’oubli…), à développer le partage de savoirs et “placer les technologies numériques au service de l’homme”. “Par exemple, raconte Pascal Demurger, nous utiliserons l’intelligence artificielle pour améliorer le service rendu aux assurés et le travail fourni par nos collaborateurs, mais il n’y aura pas de logique de substitution du travail par l’IA”. La MAIF a enregistré un chiffre d’affaires de 3,440 milliards d’euros en 2016 (+2,4%), principalement tiré par une hausse de l’activité IARD (+1,5%) et de l’épargne collectée en vie (+5,7%). Son résultat net est en baisse de 26,2% sur un an : 127,7 millions d’euros, contre 173 millions d’euros en 2015. Pascal Demurger évoque “une année 2015 spectaculaire” et “un contexte difficile en 2016”, notamment marqué par une augmentation des coûts liés à des catastrophes climatiques et de ceux de la sinistralité automobile. L’assureur se targue d’avoir gagné plus de 53 000 sociétaires IARD (en net) en 2016. Aude Fredouelle capital-risquetransformation digitale Besoin d’informations complémentaires ? Contactez le service d’études à la demande de mind