Accueil > Investissement > Cryptoactifs > Le Japon explore la possibilité d’autoriser les crypto-ETFs, après avoir renoncé aux futures Le Japon explore la possibilité d’autoriser les crypto-ETFs, après avoir renoncé aux futures Par Aude Fredouelle. Publié le 07 janvier 2019 à 17h44 - Mis à jour le 25 novembre 2020 à 10h19 Ressources La Financial Services Agency, régulateur financier japonais, serait en train d’étudier l’intérêt des crypto-ETFs (fonds indiciels cotés adossés à des crypto-actifs) et envisagerait d’autoriser leur négociation sur les marchés financiers, a révélé Bloomberg le 7 janvier. Une telle décision permettrait d’accroître la légitimité et l’accessibilité de ces produits et d’attirer les investisseurs. Le marché des ETFs pèse 335 milliards de dollars au Japon (dont 75% détenus par la banque centrale). Plusieurs régulateurs européens et américains ont déjà rejeté des propositions similaires, évoquant des inquiétudes quant à la sécurité du sous-jacent. Seule la Suisse, via l’opérateur Six Swiss Exchange, a lancé un ETP Crypto baptisé HODL, en novembre 2018. Le régulateur japonais avait un temps envisagé d’autoriser le trading de contrats futures sur des crypto-monnaies, avant de reculer. Il y a un mois, la FSA s’est finalement opposée à une révision de la législation sur les titres financiers qui aurait permis aux crypto-futures et options d’être listés sur les principaux marchés financiers, soulignant leur caractère hautement spéculatif. A la suite du piratage, en janvier 2018, de la plateforme japonaise Coincheck qui a causé une perte de plus de 500 millions de dollars, la FSA a proposé en décembre dernier d’accroître les pouvoirs des instances de régulation, de placer la plupart des ICOs dans le périmètre des textes touchant aux titres financiers et de limiter l’effet de levier pouvant être proposé par les brokers spécialisés en crypto-actifs, rappelle Bloomberg. Les recommandations émises devraient inspirer un projet de loi qui sera soumis en mai par le Parti libéral-démocrate, pour entrer en vigueur dès 2020. Aude Fredouelle bitcoincryptoactifcryptomonnaierégulationtrading Besoin d’informations complémentaires ? Contactez le service d’études à la demande de mind