Accueil > Investissement > Les explications des robo-advisors ne sont pas déterminantes dans le devoir de conseil Les explications des robo-advisors ne sont pas déterminantes dans le devoir de conseil Par Antoine Duroyon. Publié le 21 juillet 2023 à 15h58 - Mis à jour le 21 juillet 2023 à 16h18 Ressources Une étude menée par Astrid Bertrand, doctorante de Télécom Paris, avec le Pôle Fintech Innovation de l’ACPR, a cherché à évaluer l’impact des explications sur les conseils en investissement donnés par les outils de type robo-advisor. Pour cela, les auteurs ont développé leur propre solution et l’ont soumise à des utilisateurs novices. Différentes versions ont été testées, l’une délivrant des conseils adaptés et l’autre des recommandations inadéquates, avec différents rendus (visuel, textuel…). “Les résultats de l’étude montrent que les explications fournies sous forme de conversation augmentent à tort la confiance des utilisateurs dans les propositions incorrectes du robot-conseiller. Par ailleurs, les explications n’améliorent pas significativement la compréhension de la proposition par les utilisateurs, ni leur capacité à suivre ou non le conseil donné, selon s’il est correct ou non“, souligne un compte-rendu de ce travail. À noter : la rubrique “Essentiels” du site mindfintech.fr comprend une analyse des usages et de l’impact de l’intelligence artificielle dans la gestion d’actifs. Le cas des robo-advisors y est abordé. Antoine Duroyon devoir de conseilrobo-advisor Besoin d’informations complémentaires ? Contactez le service d’études à la demande de mind À lire Apicil rachète le robo-advisor Nalo Comment les banques privées mêlent services numériques et relation humaine Le robo-advisor Meyon mise sur les conseillers humains Comment Société Générale Private Banking accompagne ses clients en gestion libre avec Synoé