Accueil > Investissement > Les security tokens suscitent l’intérêt du marché Les security tokens suscitent l’intérêt du marché Une enquête auprès d'acteurs du marché des crypto-actifs révèle les avantages perçus des security tokens et leur potentiel de développement. Par Antoine Duroyon. Publié le 16 mai 2019 à 18h59 - Mis à jour le 18 mai 2021 à 16h33 Ressources Une enquête menée par un groupe d’acteurs des crypto-actifs (FD2A, Amafi, AFG, ASPIM, Gide 255, Woorton, Consensys et PwC) montre un intérêt du marché pour les “security tokens”, ces “jetons financiers assimilables à des instruments financiers”. Sur les 148 réponses reçues, dont 127 sont pleinement exploitables, une grande majorité (79%) soutiennent la définition suivante : les “security tokens” sont “des actifs numériques, enregistrés sur une blockchain et qualifiables d’instruments financiers (comme des actions, des obligations ou des parts ou actions de fonds d’investissement) car ils en ont les mêmes caractéristiques“. Les avantages perçus des security tokens sont prioritairement l’automatisation des exigences réglementaires ou contractuelles par des smart contracts, la réduction des coûts opérationnels et de fonctionnement, ainsi que l’automatisation des événements affectant la vie des titres, là encore par des smart contracts. Parmi les participants ayant accepté de se prononcer sur les activités qu’ils développent ou comptent développer en lien avec les “security tokens” (56%), une majorité évoque les services sur “security tokens” devant l’émission de jetons (voir graphique). Et sur la moitié des répondants pouvant se positionner sur un choix technologique, 57% disent vouloir recourir uniquement à une blockchain publique. Cette préférence s’explique notamment par le besoin d’interopérabilité avec d’autres acteurs et une nécessaire indépendance de la tenue de registre par rapport à l’émetteur des “security tokens”. D’autres participants penchent en faveur d’une solution hybride (associant blockchain publique et blockchain privée), ce qui permettrait d’appréhender certaines contraintes réglementaires. Des freins aux security tokens sont toutefois mentionnés par 67% des personnes interrogées. Ils sont d’abord juridiques (pour 82% des répondants), puis opérationnels (56%) et techniques (45%). Antoine Duroyon cryptoactifsecurity token offering Besoin d’informations complémentaires ? Contactez le service d’études à la demande de mind