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Accueil > Investissement > Mohamed Abdesslam (MAIF Avenir) : 20% de notre portefeuille aura besoin d’un bridge de financement dans les prochains mois

Mohamed Abdesslam (MAIF Avenir) : 20% de notre portefeuille aura besoin d’un bridge de financement dans les prochains mois

Avec 22 participations au portefeuille, le fonds evergreen de l'assureur mutualiste MAIF se mobilise pour atténuer les effets négatifs de la crise liée au coronavirus. Son directeur d'investissement, Mohamed Abdesslam, dresse un premier constat.

Par Antoine Duroyon. Publié le 29 avril 2020 à 12h36 - Mis à jour le 28 janvier 2025 à 15h55
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Comment le fonds accompagne-t-il ses 22 participations dans cette crise sans précédent ?

L’équipe consacre aujourd’hui les trois quarts de son temps au suivi des participations, contre 30 à 40% en temps normal. Le fonds a abordé cette crise en travaillant sur des scénarios projetant un confinement relativement long et une reprise lente pour tester l’horizon de cash des sociétés du portefeuille. Une fois cet objectif de “cash runway” défini, nous avons pu travailler plus finement sur des mesures permettant de l’allonger. Nous avons identifié les dispositifs d’aides et la manière de les activer. Une bonne moitié de notre portefeuille a sollicité un PGE et certaines start-up ont actionné le chômage partiel, ce qui a permis de réduire les coûts. Beaucoup ont aussi gelé de manière sélective les recrutements et des investissements de R&D sans impact à court et moyen terme. Enfin, nous avons insisté sur la nécessité de préserver le capital humain, en accompagnant les équipes sur la mise en place d’outils digitaux permettant de maintenir le contact et la motivation. 

En termes de financement, nos participations affrontent différents cas de figure. Les société, dont les business models étaient déjà fragiles avant la crise, accélèrent leurs réflexions pour les faire évoluer. Il va falloir potentiellement les soutenir dans les prochains mois. Puis, il y a des sociétés avec un bon modèle économique et une traction commerciale forte, mais qui avaient projeté de lever des fonds. Dans ce cas, il semble plus raisonnable de faire un tour entre actionnaires historiques et de relancer le processus lorsque le contexte sera moins incertain. L’idée est d’acheter du temps.

Dans quelle mesure allez-vous les soutenir ?

Nous estimons que 20% de notre portefeuille aura besoin d’un bridge de financement dans les prochains mois. Le fait d’être un fonds evergreen (à capital perpétuel, ndlr), avec une capacité supérieure à 100 millions d’euros, est une opportunité dans le contexte actuel. C’est un motif de rassurance pour nos entrepreneurs de savoir que nous n’avons pas de contraintes de liquidité. 

Quel est l’impact sur la réalisation d’opérations ?

Avec un deal flow quasiment divisé par deux, notre stratégie est de finaliser les dossiers les plus avancés, d’où l’investissement annoncé récemment dans Certideal et sur lequel la crise n’a pas eu d’impact car les fondamentaux sont solides. Il y a quelques investissements que nous allons finaliser d’ici l’été, notamment dans le domaine de la formation digitale. C’est une thématique cohérente avec notre récent passage vers la société à mission, grâce l’impact social positif qu’elle aura au travers de la formation du capital humain dans les entreprises et le suivi des salariés. Nous regardons aussi attentivement les sujets de téléconsultation et d’intelligence artificielle appliquée à la santé. 

Avec encore beaucoup de cash dans les fonds d’investissement, les “beaux dossiers” vont continuer d’attirer encore plus d’argent sur des valorisations qui vont probablement se stabiliser à des niveaux relativements hauts. Sur le reste du marché, j’imagine des baisses assez importantes. La situation va aussi dépendre de la volonté des corporate de poursuivre les acquisitions de start-up.

Antoine Duroyon
  • capital-risque
  • coronavirus
  • corporate venture

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