Accueil > Investissement > Paul Mizrahi (BlackFin Capital Partners) : “Nous allons annoncer un premier closing de notre fonds fintech” Paul Mizrahi (BlackFin Capital Partners) : “Nous allons annoncer un premier closing de notre fonds fintech” Paul Mizrahi, founding partner de BlackFin Capital Partners, fait part en exclusivité à mind Fintech de l’annonce prochaine d’un premier closing du fonds venture dédié aux fintech à plus de 80 millions d’euros. Par Antoine Duroyon. Publié le 20 juillet 2017 à 10h46 - Mis à jour le 28 janvier 2025 à 16h02 Ressources Vous effectuez le premier closing de votre fonds fintech. Qu’en est-il exactement ? Nous annoncerons en effet très prochainement un premier closing de notre fonds venture dédié aux fintech à plus de 80 millions d’euros. Le closing final est prévu pour début 2018 autour de 150 millions d’euros, soit en haut de la fourchette initiale de 120 à 150 millions. Nos investisseurs existants représentent environ 80% de cette première levée. Il s’agit en grande partie de banques et compagnies d’assurance, principalement en France. Pour la deuxième phase, nous avons un pipeline d’investisseurs plus large.Je tiens à souligner que ce fonds fintech s’appuie sur l’expertise accumulée grâce à nos précédents fonds de buy-out. Notre fonds de 220 millions d’euros de 2011 affiche un taux de rendement interne (TRI) de plus de 15% avec trois sorties à ce jour (Moneo Resto, Applicam et Primonial) sur treize participations et plusieurs autres en préparation. Notre fonds de 400 millions d’euros de 2016 compte pour sa part quatre participations, dont deux en France (Groupe Santiane et Rouaix Finances), une en Suisse (New Access) et une au Luxembourg (Fundrock). Quelle stratégie d’investissement poursuivez-vous à travers ce fonds fintech ? Nous visons principalement des séries A et B même si on s’autorise à faire du seed et du late stage. Notre priorité est de rentrer en early stage afin de pouvoir accompagner les sociétés dans leurs tours successifs. L’idée d’un fonds à 150 millions d’euros, c’est d’être en mesure, sur les lignes qui réussissent bien, de monter à 15 ou 20 millions d’euros tout en prenant des tickets initiaux plutôt entre 2 et 5 millions d’euros. En termes de zones géographiques, nous regardons essentiellement la France, le Benelux, la Suisse et l’Allemagne. Nous avons d’ailleurs ouvert en début d’année un bureau à Francfort, qui vient s’ajouter à nos implantations à Paris et à Bruxelles. Quels sont les segments de marché qui vous intéressent en priorité ? Avant tout, la qualité des équipes est un critère primordial. Cela étant dit, nous avons identifié trois axes principaux. Nous étudions de près tout ce qui touche au BtoB car nous pensons qu’il y a moins de surchauffe sur ce segment où les business models sont nettement plus scalables. En tant qu’acteur spécialisé, nous avons l’expertise et le réseau pour aider nos participations BtoB à se développer. Deuxièmement, nous sommes très intéressés par l’assurance même si les dynamiques varient fortement d’une verticale à l’autre. Enfin, nous suivons les activités autour de l’utilisation de la donnée, à travers ses différentes variantes : fraude, scoring, connaissance client, etc. Nous sommes a contrario très prudents sur le segment des robo-advisors où les modèles nous semblent très peu scalables. Cette question de la taille des marchés adressables est en ce qui nous concerne un élément fondamental dans l’appréciation de la valorisation d’une société. Antoine Duroyon capital-risquefonds d'investissement Besoin d’informations complémentaires ? Contactez le service d’études à la demande de mind