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Accueil > Investissement > Robinhood, dommage collatéral dans l’affaire GameStop

Robinhood, dommage collatéral dans l’affaire GameStop

Après avoir été obligé de tirer plusieurs centaines de millions de dollars sur ses lignes de crédit, le courtier digital américain est attaqué par ses clients qui n’ont pas pu accéder au titre GameStop sur l’application de trading.

Par Caroline Soutarson. Publié le 02 février 2021 à 18h04 - Mis à jour le 19 août 2021 à 9h30
Trading
  • Ressources

Des milliers d’Américains se sont mobilisés contre les fonds d’investissement utilisant la vente à découvert. Pour mettre en échec ceux qui spéculent contre le marché, de multiples transactions ont été effectuées dans le but de faire augmenter la valeur de certains actifs. Par exemple, la valeur de l’action GameStop, société-mère de Micromania, qui était d’environ 4 dollars au premier semestre 2020 a progressivement augmenté depuis l’automne pour connaître un pic le 29 janvier 2021 à plus de 380 dollars à l’ouverture (soit une hausse de 9 400 %).

GameStop est l’entreprise qui a le plus fait parler d’elle durant la semaine du 25 au 29 janvier, mais les investisseurs particuliers ont également contracté des options d’achat sur la société AMC, une chaîne de salles de cinéma, Nokia, ou encore BlackBerry.

L’impact de l’affaire GameStop sur Robinhood

Si cette manœuvre a effectivement mis en échec certains hedge funds (Melvin Capital a par exemple déclaré 3,75 milliards de dollars de perte depuis le début de l’année 2021 et a dû se faire renflouer à hauteur de 2,75 milliards de dollars par Citadel et Point72), ce ne sont pas les seules victimes des investisseurs particuliers. Face à l’explosion du volume des transactions, Robinhood, application mobile de trading sans commission aux 13 millions d’utilisateurs, s’est vu dans l’incapacité de répondre aux appels de marge.

Robinhood a donc expliqué sur son blog qu’ “à la lumière de la récente volatilité, nous avons restreint les transactions pour certains titres (…) Pour être tout à fait clair, il s’agit d’une décision motivée par le risque, qui n’a pas été prise à la demande des market makers vers lesquels nous routons les ordres”. Ces restrictions à l’achat n’ont pas été bien accueillies par les utilisateurs de la plateforme mobile : une action en justice a été lancée dans le but d’indemniser les clients de la société qui n’ont pas pu avoir accès aux titres bloqués.

De plus, le néo-courtier a dû tirer entre 500 et 600 millions de dollars dans ses lignes de crédit, rapporte le New York Times. Il a également recueilli plus d’un milliard de dollars auprès de ses investisseurs existants afin de renforcer ses fonds propres le 29 janvier, et 2,4 milliards de plus le 1er février, soit “3,4 milliards de dollars pour alimenter une croissance record de sa clientèle”, titre Robinhood sur son blog. Le tour a été dirigé par Ribbit Capital avec la participation d’investisseurs existants, tels que ICONIQ Capital, Andreessen Horowitz, Sequoia, Index Ventures et NEA.

Cette affaire qui oppose les fonds spéculatifs aux investisseurs particuliers, et qui pointe les problèmes de fonctionnement des plateformes de trading, pose aussi des questions de régulation, et notamment si ce genre d’événement est amené à se répéter. Jacob Frenkel, un ancien juriste de la Securities and Exchange Commission (SEC), aujourd’hui responsable du cabinet juridique Dickinson Wright a déclaré : “Un trading aussi volatil qui repose sur des opinions alors que l’activité de l’entreprise ne justifie pas les mouvements de l’action est exactement ce qui peut faire l’objet d’une enquête de la SEC” (source Reuters). William De Vijlder, chef économiste de BNP Paribas explique aussi sur son blog que la récurrence de ce phénomène “pourrait conduire à une réticence à vendre certaines actions, ce qui réduirait l’efficacité informationnelle des cours des actions”.

Essentiel : Les néo-courtiers démocratisent l’investissement
Caroline Soutarson
  • fonds d'investissement
  • investissement
  • levée de fonds
  • régulation
  • trading

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