Accueil > Investissement > Solutions d'épargne > [Info mind Fintech] Soutenu par Apicil, le robo-advisor FundShop se valorise à plus de 7 millions d’euros [Info mind Fintech] Soutenu par Apicil, le robo-advisor FundShop se valorise à plus de 7 millions d’euros Le groupe de protection sociale lyonnais Apicil investit 2,2 millions d'euros dans le développement de solutions de robo-advisor en marque blanche pour les institutions financières. Par Antoine Duroyon. Publié le 02 juin 2017 à 8h00 - Mis à jour le 19 janvier 2024 à 15h50 Ressources Le robo-advisor FundShop annonce ce 1er juin une levée de fonds de 2,2 millions d’euros auprès du groupe de protection sociale Apicil. Fondé en avril 2013 par Leonard de Tilly et Florian de Miramon, puis lancé en février 2015, Fundshop avait levé un peu moins de 400 000 euros au total (dont 300 000 euros en 2014) auprès d’AXA Seed Factory, devenu AXA Strategic Ventures. Le fonds de capital-risque de l’assureur a décidé de ne pas suivre ce tour de table et voit sa participation d’un quart du capital être diluée. Selon plusieurs sources proches du dossier, le groupe Apicil réalise un investissement minoritaire, tandis que les fondateurs et le management restent majoritaires. Cette opération en equity valoriserait le robo-advisor, détenu par la société Supportfi, à plus de 7 millions d’euros. FundShop ne commente pas ces éléments. En décembre 2016, la société indiquait à mind Fintech être rentable, hors dépenses de R&D. Grâce à cet apport de fonds, FundShop entend accélérer sur le marché français, où il compte 12 clients et en vise 20 d’ici la fin de l’année. Des recrutements sont également annoncés pour renforcer l’équipe de 8 personnes, ainsi qu’un programme de R&D. A l’international, la société compte déjà un partenariat aux Emirats arabes unis. Si FundShop assure s’être lancé initialement sur le segment BtoC pour “démontrer la qualité de [son] modèle et [sa] capacité à capter du client“, le robo-advisor se concentre désormais sur une stratégie BtoB. Sa proposition de gestion conseillée porte sur des solutions de robo-advisor en marque blanche à destination des institutions financières (conseillers en gestion de patrimoine, courtiers, banques et autres distributeurs de produits financiers). L’ambition est de fournir un robo-advisor “sur-mesure” (as-a-service) couvrant, outre la construction et la gestion de portefeuille (via des modèles quantitatifs développés en partenariat avec l’Ecole polytechnique), les obligations réglementaires, l’ingénierie financière et le service client. Pour Apicil, qui a notamment investi dans Bluelinea, une start-up spécialisée dans les services de santé connectée (lire notre étude de cas), cette prise de participation marque un pas de plus sur le terrain de l’innovation. Au travers de ce partenariat, le groupe lyonnais compte “déployer et décliner une offre sur-mesure” pour chacun de ses réseaux. Cinquième groupe de protection sociale français, Apicil a dégagé un chiffre d’affaires de 2,3 milliards d’euros en 2016 (+40%), dont 1 milliard en épargne (+ 42%). Le rapprochement avec FundShop vise à lui permettre d’accélérer la transition des fonds euros vers les unités de compte (UC). Le taux d’UC dans la collecte brute s’établit à 40,7%, alors que la moyenne du marché s’élève à 20%. Apicil a été conseillé sur cette opération par AEC Fintech, le département spécialisé de la boutique M&A qui signe là son premier deal. Stéphane Olmi, managing partner de AEC Fintech, connaît bien le groupe rhôdanien puisqu’il en a été le directeur financier intérimaire en 2012. Antoine Duroyon gestion d'actifsrobo-advisor Besoin d’informations complémentaires ? Contactez le service d’études à la demande de mind