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Accueil > Investissement > Viktor Nebehaj : “En plus de la France, nous comptons lancer Freetrade en Allemagne, aux Pays-Bas et en Irlande cette année”

Viktor Nebehaj : “En plus de la France, nous comptons lancer Freetrade en Allemagne, aux Pays-Bas et en Irlande cette année”

Application de trading sans commission britannique, Freetrade a levé plus de 30 millions de livres sterling (soit environ 35 millions d’euros) à ce jour. En 2021, la fintech prévoit de se lancer dans plusieurs pays européens, dont la France, et de réaliser un tour de financement en crowdequity. Rencontre avec Viktor Nebehaj, cofondateur et CMO de Freetrade.

Par Caroline Soutarson. Publié le 10 mars 2021 à 15h30 - Mis à jour le 28 janvier 2025 à 15h54
Viktor Nebehaj
  • Ressources

Où Freetrade est-il implanté ?

Nous comptons 600 000 utilisateurs au Royaume-Uni, notre base historique. Nous avons également 1 000 utilisateurs aux Pays-Bas et en Irlande où nous avons lancé des produits en bêta-test pour en apprendre davantage sur les utilisateurs en dehors de notre marché domestique. L’expérience aux Pays-Bas nous a par exemple permis de réfléchir au KYC avant tout lancement en Europe. À présent, nous prévoyons d’ouvrir un siège européen à Stockholm, en Suède, dans le cadre de notre expansion paneuropéenne. En plus de la France, nous comptons déployer l’application Freetrade en Allemagne, aux Pays-Bas et en Irlande cette année.

Quel est le calendrier de lancement de Freetrade en France ?

Cela devrait se faire dans les prochains mois. Pour l’instant, il est possible pour les clients français de s’inscrire sur une liste d’attente. Mais indéniablement, le lancement se fera durant la première moitié de l’année 2021.

Quels sont les effectifs dédiés au marché français ?

Un seul pour l’instant : Romain Finot, le responsable France, qui prépare le terrain pour l’ouverture du marché. Ensuite, nous sommes prêts, quand ce sera le moment, à embaucher des collaborateurs locaux et donc francophones pour le service clientèle. Nous devons également penser au reste de notre déploiement en Europe et donc réfléchir aux effectifs requis pour le développement, indépendamment de la langue.

Quelle est votre stratégie d’acquisition client en France ?

Nous ne sommes pas le genre d’entreprise à fonctionner avec des partenariats, nous aimons faire les choses nous-mêmes. Au Royaume-Uni, nous avons misé sur le bouche-à-oreille, avec un système de parrainage. Ce dispositif baptisé “Invite tes amis” permet à la fois au parrain et au filleul de gagner une action gratuite au hasard. C’est un peu comme une loterie. Cela nous a permis d’atteindre 600 000 utilisateurs au Royaume-Uni. Nous mettrons la même chose en place en France avec des actions françaises. Il s’agira de notre stratégie principale, en plus de bâtir une communauté avec un forum dédié aux utilisateurs français et de diffuser des contenus pour les éduquer sur les spécificités du marché.

Pourquoi choisir le marché français pour votre première implantation d’envergure en dehors de votre marché domestique ?

Nous avons décidé de prioriser la France car nous pensons que le potentiel est immense : il y a beaucoup de clients potentiels que nous pouvons acquérir. Mais en même temps, c’est probablement le marché le moins bien servi en services de trading. Dans d’autres pays, il y a de l’innovation, de la concurrence entre acteurs numériques. Mais il y a un héritage des banques en France, avec des institutions traditionnelles qui offrent des services coûteux. Nous pensons que les clients français sont particulièrement mal servis et qu’il y a donc une opportunité à saisir en raison de la taille du marché.

Vous n’êtes pourtant pas le premier acteur du secteur à vous positionner en France, n’est-ce pas ?

Le marché français n’est pas un terrain vierge. Il y a évidemment d’autres acteurs qui y ont vu la même opportunité que nous [BUX a lancé son offre en France en juillet 2020, Trade Republic l’a fait en janvier 2021, ndlr]. Et honnêtement, c’est une preuve de l’incroyable opportunité que ce marché représente. Toutefois, nous pensons que nous sommes le meilleur service avec un accès à plus de 5 000 actions et ETF cotés sur les principales bourses européennes, britanniques et américaines, l’investissement sans commission et la promesse d’un produit PEA. D’autre part, nous nous engageons à ne pas commercialiser des produits dérivés de type CFD [contrat de différence, ndlr]. Nous pensons qu’avec tout cela, nous pouvons offrir la meilleure solution pour les clients français.

Pourquoi proposer un PEA ?

Notre philosophie est d’être le plus proche possible du marché. Je ne peux pas encore vous dire comment cela va se mettre en place mais, au Royaume-Uni, nous avons pu faire de même avec son équivalent, l’ISA [Individual Savings Account,ndlr]. Normalement, un PEA devrait être disponible pour 3 euros par mois ou bien être inclus dans l’offre Freetrade Plus qui sera disponible au prix de 9,99 euros par mois.

Quelles sont les sources de revenus de Freetrade ?

Les abonnements sont une source récurrente qui nous aident à construire un modèle durable. Ce sont des revenus de la meilleure qualité que nous puissions avoir. Notre autre gisement de revenus important vient des frais de conversion, lorsque les clients traitent des produits dans une monnaie différente de la leur. Peu importe le montant ou les devises échangées, 0,45 % de frais de change sont appliqués sur les ordres portant sur des actions négociées dans une devise autre que celle du client, ce qui est le taux le plus bas pratiqué parmi les plateformes de courtage. Enfin, nous percevons également des intérêts sur les dépôts, mais cela rapporte peu en ce moment car le taux fixé par la Banque d’Angleterre est plutôt bas [le taux d’escompte se situait au début du mois de mars 2021 à 0,1 %, ndlr]. Il pourrait néanmoins s’agir d’une source de revenus intéressante à l’avenir.

Que s’est-il passé avec votre fournisseur de devises, Barclays, fin janvier ?

Cela fait plusieurs mois que nous connaissons une forte croissance : rien qu’en janvier, le nombre de nos clients est passé d’environ 300 000 à 560 000. L’impact sur le volume de transactions a logiquement été considérable. Un vendredi matin [le 29 janvier 2021, ndlr], nous avons reçu un appel de notre fournisseur de devises nous informant qu’il limitait le volume de nos ordres traités pour les conversions entre la livre sterling et le dollar américain, soit presque 95 % des transactions en cours. Une réunion a été organisée en urgence puis nous avons commencé à communiquer auprès de nos clients. Nous avons travaillé tout le week-end, notamment l’équipe des ingénieurs, pour implémenter une solution avec des bots pour agréger les ordres en attente et effectuer les conversions de devises.

Que pouvez-vous faire pour éviter que cela se reproduise ?

A l’avenir, nous surveillerons le nombre de transactions et nous anticiperons davantage encore pour que les fournisseurs de devises ne se retrouvent pas dans cette situation. Sinon, notre infrastructure technologique nous permettra d’y faire face. Ce n’est pas quelque chose que je peux garantir à 100 % mais nous savons que nous avons les capacités technologiques de développer des solutions.

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En matière de technologie, vous avez créé votre propre plateforme de courtage, “Invest by Freetrade”. Pourquoi ?

Beaucoup de fintech se concentrent simplement sur l’interface utilisateur. Nous avons décidé de développer “Invest by Freetrade”, une plateforme de courtage qui se connecte aux marchés de capitaux pour plus de rapidité, de fiabilité et un coût moindre. Nous l’avons lancée il y a un an maintenant.

Quels sont vos indicateurs clés de performance ?

En 2020, le nombre d’utilisateurs est passé de 50 000 à 300 000. Et nous avons connu une explosion début 2021 pour atteindre les 600 000 utilisateurs aujourd’hui. En 2020, le portefeuille moyen a augmenté de 100 % par rapport à 2019 pour atteindre 4 000 livres sterling [soit plus de 4 500 euros, ndlr]. Nous sommes actuellement classés comme le deuxième plus grand courtier de détail à la Bourse de Londres. Nous comptons 200 000 utilisateurs actifs (qui se sont connectés et ont investi au moins une fois au cours des 30 derniers jours) dont environ 30 000 abonnés à Freetrade Plus, notre offre premium. Enfin, nous comptons 125 collaborateurs dans notre équipe dont environ un tiers d’ingénieurs.

Vous allez lever des fonds cette année ?

Oui, mais nous en parlerons en temps voulu. Nous allons également lancer une nouvelle campagne de crowdequity pour les investisseurs individuels. Nous l’avons déjà fait au Royaume-Uni, avec notre communauté historique, mais cette opération se concentrera davantage sur les publics français et européens. Nous la lancerons d’ici quelques mois.

Quel regard portez-vous sur la décision de l’acteur américain Public.com de mettre fin à la pratique du paiement pour flux d’ordres au profit d’un système de pourboire afin d’éviter tout conflit d’intérêt avec ses clients ?

C’est assez incroyable d’opérer un changement de business model de ce type. Plus généralement, le pourboire est vraiment une pratique américaine qui a du sens sur ce marché. En tout cas, nous encourageons cette décision de cesser le paiement pour flux d’ordres.

Caroline Soutarson
  • courtage
  • trading

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