Yomoni a dépassé les 100 millions d’euros d’encours sous gestion

Trois ans après son lancement, le gérant d’épargne en ligne Yomoni a indiqué le 17 octobre compter plus de 10 000 mandats signés et 103 millions d’euros sous gestion. Il y a un an, la plateforme revendiquait 5 000 mandats de gestion et 35 millions d’euros d’encours. Pour le président et co-fondateur de Yomoni Sébastien d’Ornano, cette trajectoire prouve que “le mandat indiciel est le digne successeur des fonds dits flexibles“. La fintech met en avant son positionnement tarifaire (1,6% par an incluant les frais de gestion Yomoni, les frais de l’enveloppe d’investissement et les frais des fonds indiciels) et une performance annualisée nette sur trois ans qui varie de 2,1% à 8,4% selon les profils.

A la souscription du contrat, chaque client verse en moyenne un peu plus de 9 000 euros – contre 7 000 euros il y a un an – et l’encours moyen s’établit légèrement au-dessus de 10 000 euros. Avec un profil supérieur à 6 (sur une échelle de 10), les trois quarts des mandats révèlent une appétence marquée pour le risque. “Le taux d’unités de compte sur Yomoni Vie est de 80%“, souligne Sébastien d’Ornano. Selon les données de la Fédération française de l’assurance (FFA), les versements sur les supports en UC au niveau du marché ont représenté 29% des cotisations sur les huit premiers mois de 2018. Enfin, 55% des mandats comportent un reversement programmé et 50% ont un horizon de plus de 10 ans.  

Au cours de l’année 2018, Yomoni a étoffé son offre. La société de gestion a lancé au mois de juin Yomoni Society, une offre d’accompagnement patrimoniale permettant notamment une gestion sur-mesure d’un compte-titres ou d’un PEA. Au mois d’août, Yomoni a ensuite déployé deux nouveaux fonds : Yomoni Monde et Yomoni Allocation.