Accueil > Non classé > VoP : le taux de “match” atteint près de 60 % en France VoP : le taux de “match” atteint près de 60 % en France Par Aude Fredouelle. Publié le 16 octobre 2025 à 17h26 - Mis à jour le 16 octobre 2025 à 17h56 Ressources Une semaine après l’entrée en vigueur de la vérification des bénéficiaires de virements, Qombo, qui commercialise auprès d’acteurs du paiement tels que Shine, Lydia, Powens et Hero une plateforme de mise en conformité et de lutte contre la fraude, dresse un premier bilan. Celui-ci, basé sur la vingtaine de clients (majoritairement français) de Qombo et portant sur des transactions à 90 % environ réalisées en France, s’avère très satisfaisant : des traitements rapides, avec un temps de réponse moyen de 600 ms et peu de “timeout”, ainsi qu’un taux d’atteignabilité de 98 % au 15 octobre (contre une moyenne de 93,9 % observée sur la semaine). Quelques PSP demeurent toutefois absents de l’annuaire EPC Directory Service (EDS). La société, qui opère uniquement sur le marché français, a également constaté des indisponibilités ponctuelles lors des premiers jours sur des banques de premier rang, comme BNP Paribas, et la remontée tardive d’erreurs bloquantes propres à certains PSP, comme BPCE et le groupe Crédit Mutuel, depuis corrigées. Le taux de “match”, ou correspondance, atteint 59,7 % en moyenne sur la semaine, “au-dessus des attentes”, selon Arthur Legourd, CEO de Qombo, contre 21,9 % de “no match” et 16,6 % de “close match”. “Nous observons une différence de 10 points entre les IBAN des particuliers et ceux des sociétés, pour lesquelles cela s’avère plus complexe avec les noms commerciaux, les noms légaux…”, ajoute le dirigeant, qui rappelle que les PSP ont la possibilité d’activer le SIREN comme identifiant valable. Le 10 octobre, un jour après l’entrée en vigueur de la VoP, la plateforme d’open banking luxembourgeoise Luxhub dressait quant à elle un bilan bien plus contrasté : 62,1 % des vérifications de banques luxembourgeoises sur des virements vers la France avaient alors conduit à un contrôle impossible, faute de prestataires de services de paiement prêts ou joignables, contre 1,4 % au Luxembourg, 3,9 % en Belgique et 31,2 % en Allemagne. “Plusieurs grandes banques françaises n’étaient en effet pas prêtes, mais tout est rentré dans l’ordre depuis, assure Arthur Legourd. Ces derniers jours, entre 75 et 80 % des transactions sont des “match” ou “close match”.” Qombo souligne l’importance, pour optimiser le succès de la VoP, des campagnes de communication menées par plusieurs banques et de la mise à jour des parcours utilisateurs, de façon à prévoir un retour clair en cas de “no match” ou “close match” afin de faciliter la correction des données. À retenir : “L’IPR [règlement sur les paiements instantanés, Ndlr] impose aux États membres d’instaurer des amendes “effectives, proportionnées et dissuasives” en cas de manquement, avec, pour certaines infractions, des montants pouvant atteindre au moins 10 % du chiffre d’affaires annuel du PSP”, rappelle Qombo. Aude Fredouelle frauderégulation Besoin d’informations complémentaires ? Contactez le service d’études à la demande de mind